SOME SINS ARE WORTH IT.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Still here, bitches.
Still here, bitches.


Messages : 189
Date d'inscription : 03/02/2010
Crédits : photo trouvé sur weheartit, modifiée par SSAWI.
Avatar : Ta mère
Âge du personnage : Je n'ai pas d'âge

New-York
Jukebox:
Relations:

MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands Vide
MessageSujet: MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands EmptyVen 12 Mar - 16:17

Une semaine s'était écoulée depuis mon arrivée à New-York. J'en avais profité pour voir tous les gens que j'aimais, ma famille, mes amis, j'en avait profité pour renouer avec la ville qui m'avait vu grandir. Une seule personne manquait pour combler tout ce vide que m'avait apporté mon départ. Je mourrais envie d'aller la voir, de la serrer dans mes bras, de l'embrasser, de lui dire à quel point je l'aimais et comment j'avais été stupide, que tout cela était maintenant fini et que nous pouvions en reprendre où nous en avions laissé. Mais je n'avais pas le courage. Pas le courage d'aller la voir, de lui parler en face. J'avais peur d'elle. Ce matin là, New-York était enseveli par la pluie. Personne n'osait sortir mais une importante quantité de personnes déambulait dans ses rues. New-York ne dormait jamais, ne se reposait jamais, ne faisait jamais de pause, peut importe la météo. Moi, Monroe Alverston, j'étais une de ces personnes qui avaient envie de sortir. Après plusieurs jours de préparation mentale, j'étais enfin prête.

Sortant de mon appartement uppé de l'Upper East Side armée de mon parapluie et de mon trench coat, j'hélai un taxi qui s'arrêta directement devant moi. Ouvrant la portière, il me salua et lui rendant les salutations, je m'installai sur la banquette, indiquant au chauffeur l'endroit où je devais me rendre. Le trajet se fit long et silencieux, je regardais la vitre, les gouttes d'eau défilant à toute allure. Après quinze minutes, j'étais arrivée devant l'immeuble que je redoutais depuis tant de temps. Fermant mon parapluie (je venais de me rappeller à quel point j'aimais marcher sous la pluie) je payai le chauffeur, lui laissant un généreux pourboire et sorti du taxi. J'ouvris la grande porte et me dirigeai vers les escaliers. 23,25,27,29. L'appartement 29. En aperçevant le numéro sur la porte, une montée d'émotions me fit déglutir. Prenant le temps d'inspirer exagérement, je m'approchai de la porte grise. Mon bras semblait hésiter de frapper à la porte. Je n'étais plus sûre de vouloir continuer. Je commencais à avoir froid de toute façon, j'allais certainement être mieux dans mon chez-moi de Manhattan avec un bon café et des vêtements secs. Car oui, j'étais mouillée de la tête aux pieds, du mascara s'étendait sur mon visage et mes cheveux semblaient être sortis de la douche. Sans que je ne me sois rendu compte de rien, je frappai à la porte. Les papillons me rongeaient le ventre, je me maudis d'avoir commis un tel geste.
Revenir en haut Aller en bas
https://live-a-lie.forumactif.org

Invité
Invité



MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands Vide
MessageSujet: Re: MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands EmptyVen 12 Mar - 16:54

    Depuis quelques jours, et même sans savoir vraiment pourquoi, je me sentais fatiguée. Je sortais moins qu’avant, préférant passer mes journées dans mon appartement. C’est simple, mes sorties étaient consacrées aux cours ainsi qu’aux courses. Je n’étais plus d’humeur à faire la fête. Pourtant, j’en avais réellement besoin ces temps-ci. Et même le fait de batifoler avec quelques filles d’un soir ne changeait absolument rien à mon humeur morose de ces derniers temps. Je n’avais envie de rien. J’avais juste besoin d’elle… Enfin, je me persuadais qu’elle n’y était pour rien dans ma déprime actuelle. Tout simplement parce que je le souhaitais. Je ne voulais plus qu’elle puisse avoir un tel impact sur moi, après tout ce temps qui s’était écoulé. Mais la vérité, au fond de moi, je la connaissais. Je n’arrivais pas à me sortir Monroe Alverston de la tête, même en essayant de diverses façons. J’étais encore trop attachée à elle. J’y étais dépendante, comme un drogué l’est avec sa cocaïne ou son ectasie. Sauf que moi, je ne pouvais pas toucher à ma drogue. Elle n’était plus à mes côtés. Et je lui en voulais. Pas parce qu’elle était partie loin de moi, car après tout, la retenir aurait fait de moi une stupide égoïste qui ne pense qu’à elle. Mais parce qu’elle m’avait comme trahie. Elle m’avait assurée qu’on correspondrait, qu’elle répondrait à toutes mes lettres et à tous mes mails. Et vous savez à combien elle en a répondu ? Zéro. Rien, que dalle. J’me sens trop conne.

    Je jette un coup d’œil par la fenêtre. Putain de temps, il pleut. Moi qui voulais faire quelques courses, tant pis. Je peux bien attendre demain, j’vais pas mourir de faim après tout. Et puis, pour ce que je mange ces derniers temps, j’en ai encore pour bien des semaines. Histoire de me relaxer un peu, je branche ma chaîne hi-fi et mets un bon disque des Sum 41. Puis, je me mets à danser dans le salon, venant même à criant les paroles. Dieu, qu’est-ce que ça fait du bien, ça me libère de toute cette frustration ressentie durant ces derniers mois. Même si je sais pertinemment que cela ne sera pas suffisant à combler le trou béant dans mon cœur. Fuck l’amour, ça vous pourri la vie et rien d’autre. Cupidon, si j’te trouve, j’te fous ta flèche dans ton derrière. La musique s’adoucit, moi aussi. Je m’apprête à me poser sur le fauteuil en cuir, mais on sonne à la porte. Merde, qui ça peut être ? Je n’ai envie de voir personne, je veux juste rester toute seule pour le moment. Je coupe la chaîne hi-fi, puis me dirige vers la porte d’entrée. Je ne fait même pas attention à ma tenue vestimentaire, c’est-à-dire un débardeur brun et un boxer noir. J’ouvre la porte, accueillant l’indésirable, lorsque j’ai l’impression que mon cœur se stoppe. Nan, j’ai l’impression de rêver. Je me pince pour vérifier ? Ca ne peut pas être réel, je dois halluciner. Sur le pas de ma porte, se trouve la fille qui hante mes pensées depuis des lustres. J’ai l’impression de revenir des mois en arrières. Je suis tellement abasourdie que je n’arrive pas à prononcer un mot ; ma gorge est sèche. J’ai l’impression que mon cœur va exploser de ma poitrine tellement il bat à cent à l’heure. J’ai envie de pleurer. Mais je me retiens. Je dois me montrer forte. Faire comme si rien ne m’avait jamais touché. Je dois dire quelque chose, vite. Mais quoi. Mes mains sont moites. Elle est revenue. « Qu’est-ce que tu fais là ? » J’ai essayé de prendre un ton qui se veut distant et froid, voir indifférent. Mais je crois que c’est raté.
Revenir en haut Aller en bas
Still here, bitches.
Still here, bitches.


Messages : 189
Date d'inscription : 03/02/2010
Crédits : photo trouvé sur weheartit, modifiée par SSAWI.
Avatar : Ta mère
Âge du personnage : Je n'ai pas d'âge

New-York
Jukebox:
Relations:

MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands Vide
MessageSujet: Re: MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands EmptySam 13 Mar - 2:14

MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands A2vxcp
J'avais prévu cette réaction. Un ton froid et contrarié, c'était clair et net. Cependant, ce que je n'avais pas planifié, c'était comment j'allais réagir à cette question. Je ne voulais pas répondre quelque chose au pif et ayant l'air carrément stupide. Je ne voulais pas non plus réfléchir pendant un siècle afin de trouver l'argument parfait: j'aurais l'air encore plus conne. Malheureusement, je dû opter pour la première option. Après que ma Micky m'ait froidement demandé ce que je faisais sur le pas de sa porte, je répondis avec beaucoup de difficulté « J..J'avais envie de te voir. Je suis revenue. » Un mince sourire se dessina sur mes lèvres et un ricanement nerveux s'en suivit. N'ayant pas trop l'air convaincue Micky me fixait toujours de son air mécontent que je détestais plus que tout. J'avais envie que tout redevienne comme avant, que ça se passe aussi facilement que dans les films. Que je réussisse à lui dire comment elle m'avait manqué pour ensuite la serrer dans mes bras et l'embrasser. Un désagréable froid s'installa entre nous. Détestant ce silence de mort et continuant de fixer les prunelles furieuses de Micky, je parlai sans réfléchir. « Je peux entrer ? » Une question un peu idiote, certes. Elle n'allait sûrement pas me laisser entrer, après tout le mal que je lui avait causé. J'aimerais croire qu'elle m'avait oublié, qu'elle avait eu d'autres petites amies, que je n'étais plus qu'un souvenir pour elle. Cela m'aurait fait souffrir, certes mais elle au moins, serait libre et j'en aurais été heureuse. Mais je savais que c'était faux. Je n'étais pas sortie de la tête de Micky, tout comme moi je ne l'avais pas oublié. Nous étions faites pour être ensemble, je le réalisais bien mais j'avais peur. Et à cause de cette foutue peur, j'ai agis comme une conne. Cet acte, de la laisser seule sans avertissement pour partir comme un bandit l'aurait fait, je l'ai regretté pendant un an. Et maintenant me revoici. Prête à réparer mes erreurs, même si ce sera plutôt compliqué. Une envie de pleurer me submergea, mais je me retins. Paris était magnifique, mais j'aurais préféré le partager à ses côtés. Lors de mon séjour, j'y rencontrai plusieurs français. Essayant d'oublier Micky, je collectionnai les histoires d'un soir avec eux, chose qui ne me ressemblait aucunement. Sans succès. La fougueuse brunette ne voulait pas sortir de ma tête, jamais elle n'en sortirais. Et puis nous voici là, l'une devant l'autre, après un an de séparation. J'attendis la réponse de ma douce, qui allait probablement être négative.
Revenir en haut Aller en bas
https://live-a-lie.forumactif.org

Invité
Invité



MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands Vide
MessageSujet: Re: MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands EmptySam 13 Mar - 23:04

    Elle venait de prononcer les mots que je rêvais d’entendre durant ces derniers mois. A un point qu’il m’arrivait d’en rêver la nuit, tellement mon désir de la revoir était profond. Et maintenant que mes désirs étaient devenus réalité, je ne savais pas comment réagir. J’aurai voulu lui sauter dans les bras et la couvrir de baisers endiablés. Mais cela aurait été me montrer faible. Que je n’avais aucune volonté. Je ne pouvais pas céder ainsi. Pas après le mal qu’elle m’avait fait en faisant la morte, en ne prenant même pas la peine de répondre à une seule de mes lettres. Elle m’avait déçue et elle devait très certainement s’en douter, vu l’air qu’elle abordait. Un air rongé par la culpabilité. Cela me faisait mal au cœur, de la voir dans un tel état. Mais bordel, elle aussi m’avait fait mal ! Cela faisait des mois que je ne vivais plus comme un être humain normal. J’avais l’impression d’être devenue l’ombre de moi-même. Pathétique, n’est-ce pas ? Malheureusement, c’était la vérité. « Comment… » Je serrais les poings, ne la lâchant pas du regard, les yeux emplis d’une once de mécontentement. « Comment peux-tu revenir ici, comme si de rien n’était ? » J’allais enfin pouvoir m’expliquer avec elle. Pas très fameux comme retrouvailles, mais nous n’étions pas dans un film ou dans un roman, alors il était hors de question que je lui retombe dans les bras aussi facilement. « Mais merde Monroe, t’as agis comme une putain d’égoïste !! » J’avais envie de fondre en larmes, c’était trop dur de me retrouver face à elle. Bien que je jouais toujours les grandes gueules, je me rendais désormais compte qu’avec elle, j’étais vulnérable comme un enfant. Elle me demanda alors si elle pouvait rentrer. J’avais envie de refuser, vraiment. Mais je n’avais pas envie de faire partager à mes voisins une telle scène. Ils n’avaient pas besoin de se mêler de ma vie privée. Et vu comment Monroe était trempée, je n’allais tout de même pas la laisser chopper une pneumonie uniquement pour me venger. Alors, pour toute réponse, je me déplaçais quelque peu afin de lui laisser de la place pour qu’elle puisse pénétrer dans mon intimité. Toutefois, je ne m'étais pas pour autant calmée.
Revenir en haut Aller en bas
Still here, bitches.
Still here, bitches.


Messages : 189
Date d'inscription : 03/02/2010
Crédits : photo trouvé sur weheartit, modifiée par SSAWI.
Avatar : Ta mère
Âge du personnage : Je n'ai pas d'âge

New-York
Jukebox:
Relations:

MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands Vide
MessageSujet: Re: MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands EmptyDim 14 Mar - 6:46

Vraiment, cette fille me tuais. Malgré que je comprenais parfaitement son mécontentement, la voir autant fâchée contre moi me tuait de l'intérieur. Ses magnifiques yeux verts me fichaient la frousse lorsqu'ils me fusillaient ainsi, son ton de voix froid voulait me faire descendre six pieds sous terre. Micky était furieuse et je comprenais pourquoi. J'avais agis en idiote, j'en étais consciente. Je n'avais aucune idée de ce que j'aurais pu donner pour être en possession d'une machine à remonter dans le temps ou je ne sais quoi, histoire de passer cet épisode et de faire en sorte que tout soit parfait, comme dans les films. Ses paroles me transperçaient le coeur comme des balles de fusil. Mon envie de pleurer était telle, qu'il me fallu vraiment me forcer pour ne pas verser de larmes. Une putain d'égoïste. Il n'y avait qu'elle pour trouver les bons mots. C'était ce que j'étais, rien d'autre. Une putain d'égoïste. Une salope, un monstre. À ce moment, j'eû envie de le crier sur le haut d'un édifice afin que toute la ville puisse l'entendre. Elle avait raison et ça me tuait. Je restai silencieuse à sa remarque. Pénétrant rapidement dans sa demeure, je me tournai brusquement vers elle. « Micky, je ne ferai pas la soumise. J'ai été conne, plus que conne même, une véritable salope. J'en suis consciente. Et je m'en veux à mort. Pas un soir ne s'est écoulé sans que j'aille pleuré toutes les larmes de mon corps lorsque tu m'envoyais un message et que je ne pouvais pas y répondre. Car non, ce n'était pas que je ne voulais pas t'écrire je ne POUVAIS pas. C'était trop dur émotionnellement, tu ne sortais pas de ma putain de tête, Micky, tu entends ? Tes lettres, je les relisais, encore et encore. Je les ai déposées dans un tiroir qui ne servirait qu'à ça. Je les apportais partout avec moi, Micky. Puis un jour je les ai laissées dans leur tiroir. J'ai couché avec des gars, oui tu as bien entendu. Ton visage dans ma tête vingt-quatres heures sur vingt-quatre, c'était trop, tu me hantais Michaela, tu me rendais la vie difficile. Et tout ça, tu sais pourquoi ? » Fixant le sol, je passai une main dans mes cheveux, réalisant ce que j'avais dit. Tout ce que j'avais sur le coeur y était passé sauf une petite chose que j'avais tant de difficulté à exprimer. Lentement, je remontai la tête, le visage dénué d'émotions et les larmes coulant sur mes joues je la fixai dans les yeux. « Parce que je t'aime, Micky. »
Revenir en haut Aller en bas
https://live-a-lie.forumactif.org

Contenu sponsorisé



MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands Vide
MessageSujet: Re: MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands Empty

Revenir en haut Aller en bas

MICKY ♦ I could hold, your beautiful hands

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SOME SINS ARE WORTH IT. :: HORS-JEU :: ♛ CORBEILLE :: HEY, SOUL SISTER. :: Topics-