Malgré le fait que Maya adorait la Grosse Pomme, elle devait l'avouer: les gens ici pouvait être si pressé que rendre un service ne faisait pas partie de leur quotidiens. Maya était à ce moment-là accroupie au sol. Elle tendait de retenir ces feuille de s'envoler au vent chaud de cette journée qui ressemblait plus à une journée de printemps qu'à une journée d'hiver et elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour les mettre en tas pour finir par les ramasser. Personne de l'aidait, ni même la personne qui l'avait bousculer et qui avait causé cette accident maladroit. Maya ne s'était jamais habituer à la froideur que les gens pouvait avoir ici. Elle soupira longuement que un de ses travaux important pour son cours de cette après-midi partie au vent. « Au mon dieu, merci ! Personne ici, semblait avoir remarqué qu'il y avait une personne au centre de la circulation du parc qui avait besoin d'aide. » Maya prit un petite pause, prit son travaux que lui tendait cette étranger et se releva, consentée à replacer ces feuilles en ordres. « Vous me sauvez la vie, ce travaux était du pour dans quelque heures... » Ce fut quand elle leva la tête pour le remercier qu'elle reconnue l'homme qui l'avait aider. Elle stoppa littéralement ce qu'elle faisait avec ses feuilles froissées et choisit de faire demi tour et faire comme si elle ne l'avait pas reconnue. « Merci beaucoup, bonne journée. » Lui avait-elle dit nerveusement et tourna les talons pour aller le plus loin possible.

Bohem était revenu du Honduras depuis quelques mois à peine, à la rentrée uniquement. Il s’étonnait pourtant de ne pas avoir revu toutes ses connaissances et anciens amis. Il est vrai que New York, la Grosse Pomme comme l’appel les touristes, était immense. Pourtant, il avait eu l’occasion de remarquer, au cour de ses quatre années dans la grande ville, qu’il voyait toujours les mêmes personnes, dans les mêmes quartiers, les mêmes lieux, les mêmes rues, les mêmes concepts store.

Cigarette au bec, monsieur Decomté parcourait le célèbre Central Park. Ce lieu était toujours bondé de monde, aussi bien natifs, émigrants que touristes. Les photographes, peintre et artistes en tout genre se plaisaient à venir observer cette foule, dans l’espoir d’y trouver leurs nouveaux chefs d’œuvre. D’autres venaient faire une ballade en amoureux, avec leur moitié, crachant à la tronche de tout le monde leur amour niais et pathétique. Oui, Bohem était aigris. Il ne faisait absolument pas parti des gens qui se réjouissaient de voir des amoureux. Depuis peu, il faisait toutefois parti des gens qui prenaient plaisir à entendre des enfants rires et joués. Cela lui faisait repenser à son voyage, ce même voyage qui l’avait humanisé.

Soudain, il l’aperçut. Sa chevelure noire de jais, son teint halé. Elle avait beau être accroupis, elle avait beau avoir la tête baissé, il l’aurait reconnu entre mille. Mayali, la seule, l’unique. Elle semblait si seule, affairé à rattraper ses feuilles. Il se dirigea lentement vers elle, écrasant sa cigarette au sol pour ne pas l’enfumer. Sans un mot, il se mit à sa hauteur et l’aida à ramasser ses feuilles avant qu’elles ne s’envolent.

Mayali – « Au mon dieu, merci ! Personne ici ne semblait avoir remarqué qu'il y avait une personne au centre de la circulation du parc qui avait besoin d'aide. Vous me sauvez la vie, ce travail était attendu pour dans quelque heure... »

Il ne dit mot mais l’observa. Elle était si belle, encore plus magnifique que dans ses souvenirs. A croire qu’avec ce flot de cocaïne dans ses veines, il était incapable de constater à quel point elle était sublime. Cette dernière releva la tête et le reconnus. Un instant de silence, Bohem avait l’impression que la terre venait de cessé de touner. Qu’avait – il espérait ? Qu’elle lui saute au cou pour l’enlacer tendrement ? Douce illusion. Elle fuya. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’il ne réalise qu’elle avait fait demi tour et il du faire quelques pas rapide pour la rattraper. Ses doigts enlacèrent tendrement son poignet alors qu’il lui soufflait un bref « Attend ! ». Une fois cette dernière immobile, il fit en sorte d’être face à elle puis reprit la parole.

Bohem – « Attends s’il te plaît. Tu vas pas partir comme ça, comme si de rien n’était ? On ne s’est pas vu depuis un an et la seule chose que tu trouves à me dire c’est merci bonne journée ? »

Il ne réalisa que trop tard qu’il aurait mieux fait de se taire. Lui n’avait pas fait mieux, un an auparavant, lorsqu’elle était venue la voir à l’hôpital. Elle venait prendre de ses nouvelles et il lui avait sortis des choses blessantes. L’amour rend aveugle. Si un an plutôt il s’était persuadé que c’était parce que Maya l’avait quitté qu’il avait fait une overdose, il avait à présent compris que ce n’était que de sa faute et uniquement la sienne.

Chasser le naturel et il revient au galop. Un proverbe un peu bateau mais terriblement vrai. Le Bohem d’antant était un impulsif né, qui démarrait au quart de tour. Aujourd’hui, s’il prenait plus facilement sur lui, les choses lui tenant à cœur le faisaient sortir de ses gongs. Mayali lui tenait à cœur et il sentait l’agacement et la rage monter en lui. Pas contre elle, mais contre lui-même. Verrait – elle la nuance ? Son regard le trahissait sur l’état d’esprit dans lequel il se trouvait.

Il l’écoute, sans broncher, sans sourciller. Alors qu’elle lui répondait, il s’attendait à ce qu’elle le gifle. Il aurait préféré cela à son comportement. En effet, la voir à bout de nerf, perdu, désorientée le blessé. Il la voulait auprès d’elle mais savait qu’il était la cause de son malaise. Or, il ne voulait pas lui imposer. Il ne bronchait pas, il ne sourcillait pas, mais il ne put cacher sa surprise lorsqu’elle lui sauta au cou. Certes elle surjouait mais il en avait profité. Ses mains restèrent dans le vide, n’ayant pas le temps de se poser sur son corps de déesse. Mais son parfum lui avait manqué. Maya avait cette odeur particulière et envoûtante qui le transportait. Il réalisa à quel point il avait perdu plus qu’une petite amie, une meilleure amie. Cette simple pensée lui donna l’impression qu’on venait de lui planter un couteau en plein ventre, en plein cœur. Partis dans ses pensées, il réalisa qu’elle était partie alors qu’elle revenait vers lui.

Lui tendait – elle la perche ? Lui donnait – elle l’occasion de s’expliquer ? Elle partirait uniquement s’il n’avait rien à lui dire ? Mais il avait des millions de chose à lui dire. Bohem sortit son paquet de cigarette, en porta une à ses lèvres et l’alluma avant de prendre la parole. Il lui fallait bien une bouffée de nicotine pour tout ce qu’il avait à dire. Oserait – il ?

Bohem – « J’ai des milliers de choses à te dire. Pas toutes primordiales, j’avoue. C’est pas l’endroit idéal pour te dire tout ce que je pense, tout ce que je ressens mais je m’en accommoderais. Mayali. Je t’apprendrais rien en te disant que je suis un pauvre con. J’ai été le pire des idiots ces dernières années. J’ai perdu la seule fille que j’ai été capable d’aimer. J’ai perdu ma meilleure amie, la seule qui m’acceptait tel que j’étais. Je sais que c’est facile de dire que je suis désolé après tout ce que je t’ai fais subir mais c’est pourtant le cas. Je m’attends pas à ce que ca suffise. Je m’attends pas à ce que tout reprenne comme si de rien n’était. Je m’attend pas à ce que tu me pardonnes et pourtant j’aimerais tant. »

Un chien battu n’aurait pas eu une mine aussi déconfite que celle qu’avait Bohem à l’heure actuelle. Il était certes sincère, mais il savait aussi que tout cela ne suffirait pas pour la reconquérir. Il savait également que les excuses n’étaient pas son fort et qu’il ne ferait pas profil bas jusqu’à ce qu’elle daigne l’excuser, si elle l’avait même envisagé.