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bohem decomté ▌ « stranger in a strange land »

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bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » Vide
MessageSujet: bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » EmptyDim 7 Mar - 13:32

Bohem Jules Decomté
FEATURING luke grimes
bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » 29pt2xs


    Apprendre à vous connaître.
    ------------------------------------------

    PRÉNOM(S) ♦️ bohem. un prénom particulier et on ne peut plus original qu'il n'a pas toujours été facile de porter. parfois, les parents sont d'un ridicule. à vouloir faire de leurs enfants quelqu'un d'unique, ils les affublent de prénom stupide. son second prénom est par chance plus traditionnel. jules. il aime la douceur, la simplicité et la neutralité de ce prénom. d'ailleurs, c'est ainsi que l'appelait ces proches amis d'antant.

    NOM(S) ♦️ decomté. plus français tu trouves pas. quoique dupont, c'est pas mal dans le genre non plus. bref, il le tient de son défunt père et puis de toute façon, qu'il l'aime ou pas, c'est pas comme s'il pouvait en changer donc qu'importe son histoire ou son origine.

    ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE ♦️ âgé de vingt ans, il a vu le jours dans la petite ville d'avignon, dans ce qu'on pourrait appelé le sud de la france ou presque, un certain dix huit mai.

    ORIGINES ♦️ du sang d'un peu tous les pays du monde doit couler dans ses veines, vu la famille dont il vient, ça ne l'étonnerais pas. cependant, si on s'en tient à ses parents, on apprend qu'il est français, tout simplement.

    OCCUPATION ♦️ à vingt ans, il serait temps qu'il début ses études. mônsieur à opter pour le droit.



    Qui se cache derrière l'écran ?
    ------------------------------------------

    PRÉNOM ET PSEUDO ♦️ sophia.
    ÂGE ♦️ vingt ans (j'me fais vieille pour ce genre de truc, je sais !)
    COMMENTAIRES ET IMPRESSIONS? ♦️ pour qu'une fille aussi difficile à satisfaire que moi ce soit inscrit, c'est qu'il y a une raison, et une bonne en plus de cela !
    CODE DU RÉGLEMENT ♦️ 🐷 S.
    MOT DE LA FIN, DÉFOULE-TOI! ♦️ je conseille aux admins de vénérer seah pour toujours, sans lui je ne me serais pas inscrite.


Dernière édition par Bohem J. Decomté le Dim 7 Mar - 14:02, édité 3 fois
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bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » Vide
MessageSujet: Re: bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » EmptyDim 7 Mar - 13:50

    Une vie, une histoire
    ------------------------------------------


    Ma Jeunesse. La belle époque, cette enfance dont on m’a trop vite arraché. Mon père, Simon de son prénom, était un jeune entrepreneur. Enfin jeune, tout est relatif. Propriétaire de sa première agence immobilière à l’âge que j’ai aujourd’hui, il a très vite était le meilleur du marché. Des agences portant son nom virent le jour un peu partout dans le Sud de la France, jusqu’à ce que ca gagne le Nord quelques années plus tard. Nous vivions bien, ne le cachons pas. Ma mère quant à elle, Gabrielle Martin, possédait le diplôme d’éducateur spécialisée. Elle a longtemps travaillé avec de jeunes enfants autistes, dans un centre spécialisé. Je suis le premier d’une famille de deux enfants. L’aîné, celui qui doit montrer l’exemple. Quelle connerie ! Je n’ai jamais été le grand frère dont ma sœur a pu rêver. Un an et demi nous sépare, nous aurions pu être proche et j’ai toujours fait en sorte de mettre une distance entre nous. Il était hors de question qu’on joue ensemble. Il était hors de question que nous ayons les mêmes amis. Il était hors de question qu’on traine ensemble. Pourtant, j’étais souvent là quand on l’embêtait dans la cour de récré, bien que je fusse parfois absent. A chaque fois qu’elle menaçait quelqu’un d’appeler son grand frère pour la défendre, je la laissais dans la merde. Pourquoi ? J’ai toujours détesté l’idée que ma sœur devienne comme toutes ces petites pestes pourris gâtées et surprotégés. Chercher les autres et se cacher derrière son frère lorsque ça tourne mal, je crois que déjà à l’époque, ca m’agaçait. Et puis déjà en ce temps, j’étais un casse cou. Heureusement par la suite, les relations se sont améliorées, entre Zoéline et moi. Bref. Voilà ma famille. Nous fûmes pendant longtemps très heureux. Mon père avait beau être très occupé, il a toujours été là pour nous. Je me souviens de nos après midi au parc, où je riais aux éclats lorsqu’il m’attrapait. Je me souviens ces journées en famille, ou j’avais l’impression d’être la famille la plus heureuse du monde. Je me souviens d’avoir cru que mon père était invincible, indestructible. Oui, sa mort m’a affecté, mes propos s’en ressente, mon amertume s’exprime moins à présent. A l’âge de dix ans, tout mon petit monde s’écroula. Mes repères avec. Mon père qui était certes un bon père était surtout un homme avide de s’enrichir un peu plus. Pour se défendre, il disait à ma mère qu’il avait battis sa fortune seul, qu’il venait d’une famille modeste. C’était vrai et elle fermait les yeux. On déménageait pour Paris, la capitale, celle qui augmenterait notre fortune et améliorerait notre train de vie, qui n’avait pas vraiment besoin d’être amélioré d’ailleurs. Sur le coup, pas de quoi se plaindre, il nous avait dit qu’on ne serait pas loin de là où vivent Mickey, Minnie et ses amis et que si on le voulait, on irait à Disneyland autant de fois qu’on le voudrait. Comment ne pas s’en réjouir à dix et huit ans et demi ?

    Mon adolescence. Paris m’a changé. J’ai grandit plus vite que je ne l’aurais voulu. Les amis, le train de vie … Tout était différent, moi avec. Du garçon joueur et taquin j’étais devenu plus hautain et glacial. Je prenais les gens de haut sous prétexte que mes amis et moi-même faisions partis d’une certaine élite. Je les snobais, affichais un petit sourire narquois dés que je le pouvais. Etais – je heureux ? Même pas, mais j’étais comme les autres, les seuls amis que je m’étais fait. J’étais un petit con vaniteux, aveuglé par la fortune de son père qui n’était même pas mienne. Treize ans, première cuite, première cigarette. Avec le recul, ca me choque. Je verrais un gamin de treize ans une clope au bec et une bouteille de vodka à la main, je sais que je m’en offusquerais. Quatorze ans, première copine. Le début de mes années débauche. Pourtant j’avais des remords, ma plus grande crainte étant de décevoir mes parents, mon père. Je subissais mon changement, je ne m’aimais pas mais les autres m’aimait, je pensais que c’était le plus important. Les relations avec ma sœur se dégradèrent. Elle menaçait toujours de tout raconter aux parents, pour mon bien soit disant, alors on se prenait la tête et jusqu’à l’atteindre là ou sa fait mal, jusqu’à la faire pleurer. Pauvre con. Elle revenait toujours vers moi la première, à s’excuser alors que c’était moi qui la faisais souffrir. Cinq ans auparavant, j’étais persuadé que le plus grand drame de notre famille était d’avoir quitté le sud de la France, où nous retournions chaque été, pour nous ressourcer. J’étais bien loin d’imaginer ce que c’était, un drame !

    La mort de mon père. J’ai toujours cru qu’il n’aimait que ma mère et ses enfants. Vous n’imaginez pas le choc quand on a appris qu’il est mort d’une crise cardiaque, dans les draps de soi de sa maitresse, avec qu’il avait eu une autre fille. Je croyais que ma mère allait mourir sous le chagrin. Elle nous a épargné, elle nous a caché les circonstances de cette mort. Il nous avait toujours appris de ne pas écouter aux portes, j’ai mieux compris pourquoi. On y entend des choses qu’on ne devrait pas. C’est ainsi que j’ai appris comment était véritablement mort mon père. J’en ai parlé à ma mère, je l’ai caché à ma sœur, j’ai sombré dans une débauche. Quelques mois à peine qu’il était sous terre, quelques mois à peine que je le haïssais, quelques mois à peine que j’étais sous cocaïne et on déménageait, encore. Ma mère n’en pouvait plus, elle se rapprocha de sa famille, aux States. En effet, à la mort de mes grands parents maternels – il y a longtemps de cela – mon parrain quitta la France pour les Etats – Unis, afin d’oublier et d’y refaire sa vie. Ma mère suivis son exemple à la mort de mon père, changer d’oxygène nous ferait du bien, disait – elle. A peine le temps de suivre deux mois de cours d’anglais intensif et nous décollions pour la grosse pomme, New York.

    Les States. Ma peine ne fut pas moins grande à New York, mon amertume envers mon perd n’en fut pas moins forte non plus. J’avais de nouveaux amis et ils étaient encore pires que les précédents. Pendant des années, j’ai enchainé sortis sur sortis, bouteille d’alcool sur bouteille d’alcool, rail de coke sur rail de coke, fille sur fille. J’étais une épave, je faisais souffrir ma mère. Je faisais souffrir ma sœur. Nos relations s’étaient rapprochées depuis la mort de mon père. J’étais plus protecteur, plus à l’écoute. Nous avions besoin l’un de l’autre. Elle subissait ma descente aux enfers. J’ai achevé mon diplôme, je fus lauréat du baccalauréat sans aucun mérite, on peut tout avoir avec de l’argent. On en avait, encore et toujours plus. C’était la seule chose qui nous restait de lui. Fête ultime pour fêter l’obtention de mon examen, ma première overdose. Ma sœur me retrouva inanimé dans ma chambre, hurla après ma mère. Elles me voyaient me tuer à petit feu depuis des années, mais elles ne disaient rien, ne faisaient rien. Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Une fois remis, après une cure de désintoxication, je fus envoyé en Amérique Latine, en Honduras. C’était pour me ressourcer, pour me faire du bien soit disant. Pour me faire apprécier le goût à la vie. J’avais pas le choix, ca faisait partis de mon programme.

    L’exil. Honduras, mon calvaire. Je n’avais que la nicotine et des bières pas fraîches pour me donner l’impression de vivre. Les premiers mois, je ne fus qu’un figurant, un spectateur de la misère des autres. Et alors ? Moi aussi j’avais mon lot quotidien de misère. J’étais blasé, aigris et je n’arrivais même pas à éprouver de la peine pour ces démunis. Et puis une rencontre changea ma vie. Une petite fille de huit ans à peine, Shaila, qui m’adressa la parole. Elle était si belle et toujours un sourire aux lèvres. Comment pouvait – elle, alors qu’elle vivait dans la misère ? Elle m’a sortis de ma merde, sans le vouloir, sans le savoir. Le simple fait qu’elle m’apporte son attention pendant quelques minutes. Ce fut le déclic, ma renaissance. J’étais toujours assez froid et inaccessible de prime abord, mais peu à peu je m’ouvrais aux autres. Je faisais beaucoup pour l’orphelinat, dans le but d’améliorer les conditions de vie des petits. De même pour l’école. Je me fis des amis et plus étonnant, aucune conquête. Pourtant, ce qu’elles pouvaient être belles, ces jeunes filles. Mais je n’étais pas assez bien pour elles. J’appris à retrouver goût à la vie et ce séjour changea ma vie. Je savais qu’à mon retour, j’aurais un but. Le départ fut douloureux et frustrant : je ne pourrais jamais rien faire d’assez grand pour les remercier. Ils m’avaient sauvé.

    Le retour. La première chose que je fis, après avoir serré ma mère et ma sœur dans les bras, fut de m’excuser. Par la suite, je me ruai direction le bureau d’inscription de l’université de droit. J’avais un but, je savais comment les remercier. J’étudierais le droit, je me spécialiserais dans la défense des droits de l’homme et je changerais les choses, pour eux. La loi serait pour une fois de mon côté. New York me voilà. Mon prétentieux, mon con, moins drogué mais plus humain. Pourtant, je cultive toujours un brin de solitude.



Dernière édition par Bohem J. Decomté le Dim 7 Mar - 23:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » EmptyDim 7 Mar - 15:13

fiche achevée. :)
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bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » Vide
MessageSujet: Re: bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » EmptyDim 7 Mar - 17:08

Mon dieu Luke ! <3
je voulais faire un scénario avec lui mais je n'ai pas eu le temps xD
Bienvenue <3
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Still here, bitches.
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MessageSujet: Re: bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » EmptyDim 7 Mar - 19:22

    Alors je vénère Seah Ass
    Je te valide, cher monsieur, bon jeu ! I love you
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MessageSujet: Re: bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » EmptyDim 7 Mar - 22:20

merci (L)
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MessageSujet: Re: bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » bohem decomté ▌ « stranger in a strange land » Empty

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