MILO ◊ Ensemble, c'est tout.

MILO LOUISE BUCKINGHAM

DON'T CRY YOUR HEART OUT.

Comme son nom de l'indique pas, Milo, quinze ans, est une fille. Elle est née à Stevenage, en Angleterre, mais vit à New York depuis qu'elle est toute petite (cinq ans, quelque chose comme ça): obligations pour le travail de son père. Milo n'a pas de frère ni de sœur, mais contrairement à la grande majorité des enfants uniques, elle n'a pas un égo sur dimensionné. Au contraire, on dit d'elle que c'est une vraie crème. Très attentive aux autres, et dotée d'une excellente capacité d'écoute. Elle a cependant besoin qu'on s'occupe d'elle. Qu'on la rassure, surtout. Qu'on lui dise qu'elle est belle et qu'on l'aime. Elle n'aime pas se mettre en avant, non, mais elle ressent le besoin d'être rassurée. Elle n'a aucune confiance en elle et encore moins dans les autres. Sur certains points, elle est très mature, sur d'autres, elle a encore du chemin à faire. Milo n'est pas perfectionniste, mais elle aime que les choses soient bien faites. Elle ne fume pas, pourtant elle a toujours un briquet sur elle. L'allumer encore et encore la détend. (Plus nerveuse que Milo, tu meurs.) Elle ne peut pas se passer de musique, tout comme elle ne peut pas se passer de son briquet. Elle est directe. L'hypocrisie? No way. Ce n'est pas fait pour elle. L'honnêteté, pour elle, c'est un principe. Elle préfère dire tout ce qu'elle pense, quitte à le regretter plus tard, que de jouer les faux culs. Par contre, elle est toujours juste dans ce qu'elle dit. Elle n'ira jamais reprocher à quelqu'un d'être égoïste ou mal élevé si ce n'est pas la vérité. Elle rêve beaucoup. Elle s'imagine vivant des choses extraordinaires. Non pas que sa vie la blase, alors ça non, elle a tout ce dont elle a besoin, mais il ne se passe jamais rien de fou. Et puis, ne dit-on pas que les choses extraordinaires n'arrivent qu'aux personnes extraordinaires? Et Milo, elle aimerait bien être extraordinaire.

Tenez, justement, la voilà, là bas, près du lac, la petite rousse avec ses boots hors de prix. Milo Ella Buckingham. Et le beau garçon qu'elle tient par le bras, c'est Eliot Chamberlain, son meilleur ami. Il tient dans sa main droite un grand parapluie noir qui protège des gouttes Milo plus que lui. C'est que mademoiselle déteste la pluie, vous comprenez. Eliot, non. Mais lui, rien ne l'ennuie jamais, de toutes façons. Ceci dit, Eliot, il ferait un peu tout pour sa Milo. Même si ça implique d'être trempé parce que la parapluie est au dessus de la tête de Milo et pas de la sienne. D'ailleurs, il s'en fiche, d'être mouillé. Il est captivé par Milo. Elle est en plein dans un long monologue sur Glee, et lui, ça le fascine. De temps en temps, elle stoppe ses bavardages et le regarde. Il est tellement beau qu'elle ne peut s'empêcher de sourire bêtement. Puis, elle continue de discuter, parce que quand même, c'est révoltant que Finn et Rachel ne soient plus ensembles, hein. De loin, ils ont l'air d'un couple.

Point de vue d'Eliot.
« Tu vois l'étoile là bas? » Elle regarda dans la direction que je lui indiquai. « Eh ben c'est ton étoile. Tu vois, y a pleins d'étoiles, mais celle-là, c'est celle qui brille le plus. C'est comme mes amis! J'en ai pleins, mais toi t'es la meilleure, celle qui brille le plus quoi. Cette étoile, c'est l'étoile Milo. » « C'est vrai? », sourit-elle. J'esquissai un sourire à mon tour et elle posa sa tête sur mon épaule. Je sais ce que vous devez vous dire. Mais non. Milo et moi, c'est un peu comme Harry Potter et sa meilleure amie Hermione. Enfin, officiellement. Quoi?! J'avoue, il m'est arrivé de rêver que je l'embrassais et que ça me plaisait. Mais la plupart du temps, j'évite de penser à ces rêves et je me répète que je n'oserai jamais la toucher. D'ailleurs, elle est bien trop jeune pour moi. Un truc encore plus bizarre que mes rêves, c'est que quand je m'imagine marié, c'est avec Milo. C'est la seule fille qui m'intéresse plus ou moins. Les autres sont tellement... tellement inintéressantes. Milo, elle a quelque chose. J'ai essayé avec d'autres filles. Mais ça n'a jamais marché. Pas assez de caractère, trop de fond de teint, toutes les raisons sont bonnes pour rompre vous savez... « À quoi tu penses? », me demande soudain Milo. Je déteste quand Milo me pose cette question, parce qu'à chaque fois, je suis en train de penser à ça: mes rêves, les filles, notre impossible mariage. À chaque fois. Ça rate jamais. À croire qu'elle le sent. « Rien », je réponds. Mais je sais qu'elle sait que c'est faux. Quand elle me demande à quoi je pense, je lui dis toujours que je ne pense à rien. Sauf qu'au bout d'un moment, ça devient moins crédible. Mais Milo, elle ne manque pas de tact, et je sais qu'elle n'insistera pas. « Et toi, tu penses à quoi? » « À toi. » J'admire son honnêteté. À moins que ce ne soit pas la vérité. Mais ça ne ressemble pas à Milo. Je passai un bras autour de ses épaules et la serrai contre moi.

Point de vue de Milo.
J'y suis, pourtant je n'y crois toujours pas. J'ai la veste d'Eliot sur les épaules. Ça te fera un souvenir jusqu'au week end prochain, qu'il m'a dit. Je n'arrive pas à croire qu'il va partir en pensionnat. Que je ne le verrais plus tous les jours. Qu'on n'ira plus au lycée à pied. Le pire, c'est que le pensionnat en Angleterre, c'est son idée. « Je bosse pas, Milo. Je fais le con en cours, j'ai des notes aberrantes, je serais jamais médecin si je continue comme ça. C'est mieux que je parte. Le pensionnat, il parait que c'est plus strict. Et puis, ça me fera pas de mal de partir loin de mes parents. Tu sais comment ils sont avec moi... Je les supporte plus. Tu vas me manquer, c'est sur. Mais je te téléphonerai tous les soirs », avait-il argumenté. C'était un beau discours, il faut bien l'avouer. Et puis, il avait raison. Ça l'aiderait surement, de partir loin de ses parents qui ont jamais été très sympas avec lui. J'aurais du être contente pour lui. Mais pour une fois, j'étais triste pour moi plus qu'autre chose. « Mon avion décolle dans cinq minutes, va falloir que j'y aille, là. Je t'appelle en arrivant, et... on se retrouve ici même dans une semaine. » Je me contentai de le serrer dans mes bras le plus longtemps possible puis je l'embrassai sur la joue. « Tu feras pas de bêtises là-bas, hein? Tu te trouveras pas une autre Milo? Et puis, tu penseras à moi aussi, j'espère. » Il sourit. Puis il tourna les talons. Je le regardai un moment mais il finit par sortir de mon champs de vision. Je me mis à pleurer. Je sentis mon Blackberry vibrer dans ma poche. C'était Eliot. Je reniflai un grand coup et décrochai. « C'est moi », m'annonça-t-il. Ah ah, sans blague. « Je sais. » Silence. Sourire, pour moi. J'ai l'impression que ça fait trois ans que je n'ai pas entendu sa voix alors voilà, ça me fait sourire. « T'es où là? » Une larme coula sur ma joue (la traitresse). Puis d'autres suivirent et ma voix devint toute tremblante. « Ben, je m'en vais », dis-je, non sans peine. « Tu pleures? », s'exclama Eliot. « Non. » « Menteuse », fit une voix dans mon dos. Je me retournai si vite que je faillis tomber. Devant moi se tenait un Eliot essoufflé. Je me jetai à son cou. Nous restâmes là un bon moment, puis je finis par dire: « Mais tu restes, hein? » Pour toute réponse, il me serra un peu plus contre lui.

Peut-être qu'il aurait mieux fait de partir, Eliot. Actuellement, Eliot et Milo, c'est à peine si ils se parlent. Vous n'imaginerez même pas pourquoi! Figurez-vous qu'Eliot a décrété que même si aucune fille ne pouvait être aussi intelligente et cultivée que Milo, au moins, elles pouvaient toutes faire de bonnes petites amies. Et voilà que notre Eliot préféré se met à jouer les playboys. Les filles, elles, sont ravies. Elles ont toujours cru qu'il était raide dingue amoureux de Milo. Celle-ci, en revanche, elle est... quoi, jalouse? Non. Enfin, si. Avant, c'était elle, la préférée de Milo. C'était elle qu'il allait voir à chaque pause. Maintenant, elle passe après. Après toutes ses blondasses de dix-huit ans. Et on ne peut pas dire que ça lui fasse tant plaisir. Les choses extraordinaires n'arrivent qu'aux personnes extraordinaires, hein? Eh ben, sans Eliot, elle est pas prête d'en vivre, des choses extraordinaires.

+2 pour la forme.

MON TOÉ QUE J'AIME. I love you

AVEC GEORGIE ET AARON. cutie

ET MOI QU'EST CE QUE JE T'AIME ALORS I love you

MISCHIEVOUS R

T'ES SEXEA EN GEORGIE

AH BAN?

MISCHIEVOUS R

HELL YES

BEN TU T'ES PAS VUE EN KATIE Ass

MISCHIEVOUS R

C'est tellement habituelle moi que c'est LAID.

TA GUEULE

MISCHIEVOUS R

ME DIS PAS TA YEULE BITCH :P.

Ben dis pas que t'es laide en Katie BITCH. (a)

MISCHIEVOUS R

Je dis ce que je veux :P

Et moi je suis pas d'accord (a)

VOS YEULES.

STOP VIOLENCE.

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