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Il parait que l'on vient tous sur terre avec un but précis, je crois que dans mon cas un évènement étranger à changer mon but. D'abord, il y eut le fait que le gynécologue chez qui allait mes parents leur avaient promis un beau petit garçon. Pourtant, lorsqu'elle l'infirmière me prit dans ses bras, elle remarqua qu'il me manquait un petit quelque chose entre les jambes pour être considérée de sexe masculin. Je devais initialement m'appeler William Andrew Barrow troisième du nom mais cela n'aurait pas vraiment collé à une petite fille. Alors, on m'appela ou plutôt l'assistante personnelle de mon père me prénomma Creuöze Jeyzabell Barrow. Mon second prénom n'est autre que celui ce ma mère. En seconde position je parlerais du fait que je suis une meurtrière, et cela depuis la première minute où j'ai mis les pieds dans ce monde. Ma mère est morte en me donnant la vie. Comme me le répète si souvent mon père j'ai été sa plus grande bêtise et je serais toujours sa plus grande honte. Vous ne pensez toujours pas que je suis une erreur dans ce monde ? Et bien si je rajoutais que je ne crois ni à l'amour ni à l'amitié, que je passe la plupart de mon temps seul avec mon appareil photo et que je n'ai jamais eu de petits amis. De plus, je pourrais ajouter que jusqu'à mes 16 ans je détestais porter une robe au grand dam de la pimbêche qui devait me supporter jour après jour. Je suis née le 25 décembre 1988 à New York, je suis d'ailleurs Américaine même si j'ai passé une grande partie de ma vie en Europe. Je n'ai jamais fêté ni mon anniversaire ni ce jour de fête. D'ailleurs j'ai une certaine tendance à m'énerver sur chaque personne me parlant ce fameux jour. Je ne vis pas comme une Hermite, j'aime m'amuser à ma façon et côtoyer des inconnus c'est toujours plus amusant. La seule personne dont je suis proche c'est mon frère. Avoir la pire cruche comme belle-mère et un père totalement absent qu'il fait semblant que vous n'existez pas vous rapproche considérablement de la seule véritable famille que vous avez. J'ai été tout au long de mon enfance et de mon adolescence une fille assez garçon manqué surtout dans ma façon d'être. Seul mon frère à le droit de me surnommer et celui qu'il m'a trouvé est Jayzi j'avais quelqu'un dans le temps qui m'appelait de la même façon mais repenser au passé n'est pas une bonne chose. Certaines personnes mal-attentionnées ont trouvé que petite poupée angélique était le surnom le plus approprié pour moi. Bien entendu quand ils ont remarqué qu'après mon passage, ils avaient du mal à ouvrir leur bouche, ils se sont peu à peu abstenus. Du moins c'était le cas lorsque j'étais enfant, en grandissant j'ai du choisir une autre méthode, les ignorer royalement. La dernière chose qui fait de moins une erreur de la nature c'est que l'on m'a offert l'argent dans une cuillère en or et pourtant je préfère vivre le plus loin possible de ce monde de paillette. D'ailleurs,je travaille dans un bar en attendant de pouvoir avoir mes études de photographie qui me plaisent tant. S'il y avait une phrase pour me décrire et bien ça serait que je suis la réponse d'une équation impossible. Bienvenue dans mon monde. Ah, on me dit souvent que j'ai une certaine ressemblance avec Abbey Lee Kershaw.

COMMENT TU T'APPELLES (pseudo ou prénom au choix). Bobonne Suzanne qui fait de merveilleuses crêpes En fait c'est Mandine
C'EST QUOI TON ÂGE? 18 printemps je sais je me fais vielle j'ai déjà besoin d'une canne
LE GROUPE DE TON PERSO JENNY-WHO? OH! THE DEAD GIRL!
COMMENT CONNAIS-TU SSAWI? Par une certaine Charlou totalement frapa dingue
QU'EN PENSES-TU? Je le trouve très bien j'aime bien l'intrigue et le design et le forum en lui même à l'air très sympa.
POUR FINIR ON VOUDRAIS JUSTE LE CODE DU RÈGLEMENT c'est ici

Spoiler:

You were a child crawling on your knees toward him. We like to watch you laughing; picking insects off of plants, no time to think of consequences . . .

Tout va bien se passer. Une simple phrase et pourtant, elle cache une promesse dissimulée. D'une certaine manière, on promet que tout se passera bien et qu'il n'y aura aucun problème. Selon Clarisse, l'assistante de mon père, c'est exactement les mots qu'à dit la sage-femme qui allait me mettre au monde à ma mère. Sans doute n'imaginait-elle pas que les choses allaient se dérouler d'une tout autre manière. Personne ne prévoit jamais le pire, c'est malheureusement ce qui sait passer. A la minute où j'ai poussé mon premier cri, elle laissa échappé son dernier mot. Peut-être aurait-il mieux valut qu'aucune de nous deux ne survivent. Je n'aurais peut-être pas été une aussi grande source de déception pour mon père.

Souvenir de Clarisse ♦ 25 décembre 1988 ♦ Hôpital de New York

Spoiler:

Une petite fille, j'étais une erreur mais lorsqu'on est une petite enfant, on ne se rend pas tout à fait compte d'un tas de choses. On remarque jusque plus tard que certaines choses ne sont pas comme elle devrait-être. C'est à mes 5 ans que j'ai posé pour la première fois la question sur le fait que je n'avais pas de maman. Je voyais tous les autres enfants repartir chez eux avec leurs parents ou du moins de temps en temps. Pendant les fêtes scolaires, leurs parents étaient là mais pas les miens. C'est vers 7 ans que j'ai vraiment remarqué qu'il ne m'aimait pas. Il me supportait tout bonnement dans son monde parce qu'il était obliger mais il ne passait jamais de moment avec moi. Il laissait ce privilège aux nourrices, bonnes et autre. La seule personne qui prenait véritablement soin de moi, c'était mon frère. Moins de deux ans nous séparait et il était toujours derrière moi. Un enfant m'embêtait à l'école, il venait lui montrer comme on traitait sa petite sœur. Je n'ai donc jamais vraiment eut une famille parfaite et c'est à mes 6 ans qu'une belle-mère fit son apparition, jeune voir trop pour mon père. A cette époque, je ne remarquais pas encore qu'elle était cruche, inutile et totalement dépourvue de la moindre cervelle. Je voyais simplement en elle, une femme qui vivait chez nous. La seule chose que je trouvais étrange c'est qu'elle voulait tout le temps me coiffer, m'habiller comme une mini miss USA, ce que je détestais plus que tout. Ce n'est d'ailleurs pas une coïncidence si à chaque fois qu'elle me prenait pour une poupée, je me salissais plus que d'habitude. A l'école, j'étais cette enfant un peu timide qui ne parlait que quand on l'interrogeait, qui n'aimait pas attirer l'attention et qui n'était pas vraiment amie avec tout le monde. Au fond, je ne m'entendais vraiment qu'avec un seul petit garçon. Il se nommait Charles mais à l'époque je l'appelais plutôt Cale. J'avais quelques petits problèmes de prononciations. Je le connaissais, depuis ce jour, en maternelle, où nous étions à la même table pour dessiner. On ne parlait pas vraiment et dans ce silence, j'ai entendu sa petite voix me demander un crayon bleu puisqu'il avait cassé le sien. Je lui ai donc prêté le mien et tout à commencer à partir de ce moment-là. Il était mon voisin de place, celui avec qui je passais mes récréé, celui chez qui j'allais dormir et mon meilleur ami. A huit ans, on nous appelait les insérables, jamais l'un sans l'autre et c'est cette année que la petite fille étrange que j'étais fit une promesse qui l'était encore plus.

Souvenir de Creuöze ♦ 15 Mars 1996 ♦ Ecole primaire dans NY

Spoiler:

Ils vécurent heureux pendant longtemps, c'est de cette manière que finissent les contes de fées mais dans ce monde c'est bien différent. J'avais promis de ne jamais partir et pourtant j'y fus obliger. Un après-midi, je suis rentrée plus tôt de l'école car j'étais malade, c'était plus ou moins un an après la promesse. J'étais seule à la maison où du moins c'est ce que je pensais. Je m'apprêtais à ouvrir la porte de ma chambre quand j'entendis des bruits. Un peu curieuse et apeurée, j'étais allée à la rencontre des bruits qui parvenaient de la chambre de mon géniteur. J'ai ouvert sans bruit et je l'ai vu en compagnie de la mère de Charles. A cette époque, j'ai cru qu'ils jouaient mais c'est bien autre chose qu'ils faisaient. Je suis retournée vers ma chambre et c'est vers le soir que j'ai pris la pire de toutes les décisions. Mon père travaillait et mon frère était chez un ami, je mangeais seul avec ma belle-mère. Et au plein milieu du repas je lui aie sortir que j'avais vu papa jouer avec la maman de Cale. Sa tête à totalement changer comme si je venais de faire une bêtise. Il me fallut quelques années pour comprendre ce que j'avais bien pu faire de mal. Des cris ont retentit pendant plusieurs jours dans la maison mais au fond dans l'histoire je suis la seule qui a été punie. Ils ont pris la décision de partir vivre en Europe, à Londres plus précisément. J'ai donc dû quitter la ville où j'avais toujours vécu et surtout sans faire d'adieu à mon meilleur ami car je n'avais pas envie qu'il croit que je le quittais même si c'est ce que j'étais en train de faire.

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I don't give a damn about my reputation. You're living in the past, it's a new generation. A girl can do what she wants to do and that's what's I'm gonna do. An' I'm only doin' good when I'm havin' fun; an' I don't have to please no one. And I don't give a damn 'bout my bad reputation.

Le mutisme, c'est de cette manière que je montrais mon mécontentement. Je n'avais pas envie d'être à Londres, je voulais retourner à New York. Alors, je me taisais, ne répondait que lorsque c'était absolument nécessaire. J'observais le monde et essayais de le comprendre. A l'école, je restais dans mon coin, n'essayant pas de me faire des amis. Dans mon esprit, je pensais que si je m'attachais à quelqu'un, je devrais aussitôt changer de ville. Je devenais une ombre, j'étais là mais on ne me remarquait pas. Cette manière d'être me convenait parfaitement, je pouvais observer sans être obligée de participer. C'est sans doute l'une des choses qui m'a le plus plut dans la photographie. La première fois que l'on me mit un appareil photo dans les mains, ce fut comme une révélation. Je pouvais par le petit trou voir le monde, le prendre en photo et m'exprimer sans avoir besoin de mots car seul l'image comptait. Les mots peuvent trompés mais une photo laisse paraître toutes les émotions que l'on s'efforce de cacher. Bientôt, l'image de Creuöze, l'adolescente introvertie se changea en Creuöze, celle qui ne se sépare jamais de son appareil photo. J'en prenais partout, à toute heure, à tout moment. Je commençais à m'ouvrir au monde et cela avait du bon. Je me suis aussi ouverte au monde de la musique et j'ai même joué commencer à jouer de la batterie dans un groupe.

La vie poursuivait son cours et je commençais peu à peu à sombre dans une forme d'inconscience. Je faisais tout ce qui me plaisait même si ce n'était pas vraiment des choses à faire. Je fumais, je buvais, profitais de la vie parfois à excès. D'une certaine manière, je me sentais toujours vide comme coupée de mon oxygène. L'Angleterre n'était pas mon monde et je ressentais de plus en plus ce besoin d'ailleurs. De retourner, à mes origines. Je passais mon temps à compter le nombre de jour qui me séparait de mes 18 ans. Je n'avais qu'une seule hâte partir d'ici le plus vite possible. Je travaillais en dehors de l'école pour me faire de l'argent et me payer ce billet d'avion qui me faisait de l'oeil chaque jour davantage.

Le 25 décembre 2006, je prenais place dans un vol direction l'Amérique. Avec moi le strict minimum et surtout aucune idée d'où j'allais loger et surtout comment j'allais pouvoir payer les études qui me tentaient tant. Arriver là-bas, j'ai donc enchaîné les petits boulots. Certains plus insolites que d'autres. J'ai essayé pendant quelques mois de faire chasseuse de primes et je suis aussi tombée dans un autre domaine où l'on est pas très souvent habiller. Avec les petits boulots, je gagnais de quoi m'acheter un petit appartement dans un quartier mal famé. Chaque jour est différent du précédent et je crois que c'est ce qui me plait. J'ai le choix de faire ce que je veux. Je suis une fille des temps modernes, qui vit par ses propres moyens, fait ses propres choix même s'ils ne sont pas souvent les meilleurs.