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A little more stupid, a little more scared. (R)

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Charles Aindreis-Carlton
Charles Aindreis-Carlton


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MessageSujet: A little more stupid, a little more scared. (R) A little more stupid, a little more scared. (R) EmptyLun 30 Aoû - 12:42

A little more stupid, a little more scared. (R) Fokvoil


Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing.
Ta.Gueule. Déjà de mauvaise humeur parce que je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, je me tournai dans mon lit et m'aperçus que ma couette avait disparu. Tiens donc? Where are you sweetie? Encore trop pété pour ouvrir les yeux, j'ignorai le fait que mes orteils semblaient congelés. J'étais tellement dans les choux que je ne pris même pas la peine d'envoyer valser ce connard de réveil. « Franchement je suis réveillé depuis une heure et demie, t'étais pas obligé de sonner, bordel », marmonnai-je. J'entendis un raclement de gorge en provenance de l'entrée de ma chambre. Je dirigeai mes yeux dans cette direction. Ma mère. Ah. Bon. Je me redressai dans mon lit et me grattai la tête. Ma mère esquissa finalement un sourire et me dit que je ressemblai à un petit enfant, avant de partir faire je ne sais quoi dans la cuisine. Ah bon? Je regardai mon reflet dans la fenêtre. J'avais plus l'air d'un lion qu'autre chose. Pas étonnant que Briseis ne veuille pas m'adresser la parole. Briseis. Je soupirai longuement et m'affalai sur mes oreilles, complètement découragé à même pas sept heures du matin. Bon. Columbia. Come on, come on.

Ma mère ayant déserté l'appartement pour aller travailler, je me retrouvai, comme un con, complètement prêt, habillé de pied en cap et rasé de près à sept heures et demi. Disons que je prends les cours bien plus tard. Du coup, je n'eus plus qu'une solution, quoique pas mal intéressante: la télé. Je mis la chaine musique et eus tout le loisir de critiquer les nouveaux succès. Excédé par tant de mauvais gout, je finis par éteindre carrément et j'allumai mon ordinateur puis ouvris iTunes. iTunes à fond, la brosse à dent servant de micro, je fis le tour du loft en dansant et chantant à tue-tête -faux, certes, mais tant pis. « É-ric, quand je te regarde dans la té-lé-vi-sion, j'oublie mes plats au four. » Je grimpai sur le fauteuil et posai mon pied sur le dossier. Une fois en position de combat, si j'ose dire, j'entamai la suite de la chanson à tue-tête. « J'te photoshop avec moi sur mes photo Facebook. Pis j'dis que jte connaaaaaaaaaaais! » Arf, ça ne fait pas partie de la chanson. Vous voulez connaitre ma situation actuelle? Très bien. Alors, je suis tombé par terre. Voilà. Chance Berkeley dans toute sa splendeur. Je crois que je me suis laissé un peu entrainer. Le pire, c'est que je suis coincé. je ne peux plus bouger. Ah! malheur, je vais finir par agoniser là. C'est atroce, de mourir seul. Franchement. Quelle mort triste. Soudain, un bruit de clé qui tourne dans la serrure de la porte d'entrée. La porte s'ouvra en grand je vis ma mère entrer dans l'appartement. « Maman! Tu tombes bien », dis-je avec un petit rire, gêné. Ma pauvre maman. Ce matin, elle m'avait surpris en train d'engueuler mon réveil et là, j'étais coincé sous un fauteuil. La pauvre. Elle éclata d'un rire tonitruant et cinq minutes durant, je dus attendre qu'elle daigne me sortir de là où j'étais. Une fois l'usage de mes jambes retrouvé, je baissai le son de la musique et ma mère retrouva son sérieux. « Plutôt que de faire n'importe quoi là, tu ferais mieux d'aller à l'université, non? Enfin, c'est juste un conseil, t'es grand maintenant Chancie. » Chancie. Je grimaçai. « Ah, si, t'as raison, je risque d'être à la bourre même. Bye à ce soir! » Je lui fis un petit signe de la main, elle un grand sourire, puis je sortis de notre petit chez nous. Au moment où je fermai la porte d'entrée, le téléphone sonna. Je me figeai. La voix de ma mère avait l'air inquiète, je l'entendais au travers de la porte. De plus, personne ne téléphonait jamais chez nous. Au diable Columbia, je décidai d'en avoir le coeur net et rentrai chez moi. Ma mère fronça les sourcils et me fis signe de partir. Je refusai. Ma mère finit par me tendre le combiné. « C'est ton père », d'une voix dure. Par-don? Les mains tremblantes, je collai le téléphone à mon oreille. « Salut, fiston », dit mon père d'une voix timide. Comment osait-il m'appeler fiston alors qu'il s'était barré avec ma tante à une époque où je ne savais même pas encore marcher? Je cherchai quoi répondre. C'était difficile. Qu'est-ce-qu'on dit à un père qui n'a jamais été là pour vous? « Va te faire mettre », crachai-je. Ok, on fait plus subtil. Mais tant pis. Ma mère me regarda bizarrement quand je raccrochai brutalement. On lisait sur le visage de ma génitrice un mélange de surprise et de reproche. Je m'énervai aussi contre elle. « Quoi?! », criai-je, puis je sortis de l'appartement en claquant la porte.

Le reste de la journée fut à la hauteur du mauvais début de journée que j'avais passé. Tout le long de l'après-midi, je pensai à cet appel. J'y pensai encore quand j'aperçus Briseis qui marchait non loin de moi, entourée de toutes ses copines. Elle souriait fièrement et marchait d'un pas rapide et assuré. Qu'est-ce-qu'elle avait changé. Conscient qu'on n'avait plus rien à faire ensembles et que, de toutes façons, elle se fichait carrément de moi, je continuai mon chemin. Mais cette fois, ce n'était plus mon père qui occupait mes pensées, c'était elle. Elle était capable d'éclipser tout le reste. C'est donc à elle que je songeai quand quelqu'un me fonça dedans. Je faillis tomber, mais j'eus la chance de pouvoir me retenir à une haute statue de pierre. Mes livres, en revanche, étaient tous étalés part terre. Fuck. J'allai ma pencher pour les ramasser mais le type qui m'avait bousculé me saisit par le col de mon pull et me secoua, exigeant des excuses. Je réussis à me dégager de sa poigne. « Calme toi c'est bon mec. Je t'ai même pas bousculé, c'est toi qui m'a foncé dedans. » Ok, grosse erreur. On ne saura jamais ce que le gars avait l'intention de me faire car une voix cria soudain: « Hé mais casse toi, il t'a rien fait ce pauvre Berkeley! » Briseis?!

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Marin Castell
Marin Castell
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MessageSujet: Re: A little more stupid, a little more scared. (R) A little more stupid, a little more scared. (R) EmptyMar 31 Aoû - 23:00

ft. Chance & Bryce


Vraiment. À quoi diable j'avais pensé en décidant d'héberger sur le campus de Columbia? Ah si! Vivre indépendamment. Quelle conne, franchement. Bien entendu j'avais pris cette décision lorsque j'étais l'ancienne moi. L'ancienne moi naïve, douce, idéaliste et influençable. J'aurais dû rester chez moi, dans mon luxueux appartement de l'Upper East Side. Mes parents étaient si souvents absents, je ne me rendais même pas compte que j'obtenais déjà mon indépendance. Ma colocataire était une véritable ermite. Elle sort uniquement pour ses cours, étudie des heures le soir et le midi. Elle est moche aussi, ne pense qu'aux études du genre: Oh Briseis (iiiik), tu devrais faire pareil, tu ne profites pas assez de la chance que tu as d'avoir intégré une école aussi prestigieuse. Mon oeil, oui. Nous étions vraiment deux totales opposées. De plus, je ne pouvais ramener aucun garçon dans la chambre puisqu'elle était toujours occupée par Miss jemerappellejamaisdunom. De toute façon, lui adresser la parole était à mes risques et périls. Bref, je m'ennuie de mon chez-moi Upper Eastsidien.

Je fus réveillée ce matin par le cliquetis des doigts sur les touches du clavier de ma chère roomate. Ses lunettes sur le nez, ses cheveux noirs de jais gras lui retombant sur les épaules, vêtue de son éternel peignoir troué fleuri. Une tasse de café était posée sur la table de travail et à voir les cinq canettes vides de Red Bull dans la poubelle, j'en conclus qu'elle avait passé sa nuit ainsi, puisqu'elle était dans la même position que lorsque je m'étais endormie le soir d'avant. J'avais ma journée de libre aujourd'hui et c'était tant mieux, j'avais un peu trop bu la veille. Je jetai un coup d'oeil au cadran qui indiquait 8h30. Merde, je ne me réveille jamais à cette heure lorsque je n'ai pas à me lever. Lassement je reposai ma tête souffrante sur l'oreiller en ramenant ce dernier vers mes oreilles. En plus de renifler sa vie, le bruit des touches de clavier me semblaient aussi fort qu'un concert d'heavy metal à côté des caisses de son. Je me retournai péniblement vers elle. « Dis-donc, tu n'as rien d'autre à faire de ta vie que de passer ta nuit sur un travail? Il n'est quand même pas en retard te connaissant! » Son visage boutonneux se retourna vers moi avec une expression ironique. Le côté droit de son monosourcil haussa. « Tu te trompe sur toute la ligne ma chère, Briseis! (Je grimacai) J'ai bel et bien cours aujourd'hui et oui, ce travail est fait de dernière minute! Et j'ai dormi tu sauras. Quatre heures. Après je me suis remise au travail. » Wouah, quatre heures. Elle en bat des records elle. Je préférai ne rien dire mais d'afficher une expression faussement impressionnée. Je me redressai tranquillement, posant mes coudes sur l'oreiller. « Et il est pour quand ce fameux travail. Franchement, -Nicole c'est ça?-, je te trouve un peu trop rebelle à mon goût de remettre des travaux en retard. Tu es à l'université maintenant, ce n'est plus le lycée! » Elle soupira, l'air visiblement exaspérée de toutes ces heures de travail -ma foi, fort inutiles-. « Je sais, je sais. Je dois le remettre dans trois semaines. » Vraiment, elle était impossible, elle. Je soupirai et reposai ma tête sur l'oreiller avant de reconsulter le cadran et de me lever pour de bon.

Je me dirigeai vers notre salle de bain, me déshabillai et pénétrai dans la douche y découvrant le surplus de cheveux de Nicole, collé au mur de la douche. « EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEWWWWWWWWWWWWWWWWWWW! » Car oui, j'étais fort dédaigneuse. Armée de gants en plastique jaunes et d'au moins cinq mouchoirs, je retirai ces longs poils avant de les jeter dans la poubelle (que j'allais faire brûler par la suite, bien entendu). Finalement, ses cheveux n'étaient pas gras, mais bien mouillés (une première). Je pris ma douche sans aucun autre problème. Après être toute sèche, coiffée et préparée, je m'emparai d'un short en denim Seven Jeans, d'un simple débardeur gris et d'un long collier. « Nicole, par pitié, débarrasse moi des tes cheveux qui trainent dans la douche c'est absolument dégoûtant! Je pars étudier au Starbucks, tu devrais faire pareil, ça te ferais du bien sortir de temps en temps. » N'attendant pas sa réponse, sac à main et sac à laptop sous le bras, je sortis de la résidence universitaire.

Sentir l'air frais était vraiment ce qu'il y avait de mieux pour moi. Comme il y avait un Starbucks sur le campus, je ne me fis pas prier pour y aller à pied. D'habitude, je buvais un café chez Barneys avec Rainee, Seven et... Jenn. C'était elle qui nous avait initiées à utiliser le restaurant de Barneys. J'ai bu mon tout premier café là-bas grâce à elle. Et je ne suis plus jamais allée nul part ailleurs. Le Starbucks, c'est trop commun! Mais puisque le Barneys était assez loin de Columbia, je devais me contenter du café de Monsieur et Madame Toutlemonde. Trouver une table fut toute une épreuve. J'en trouvai finalement une et y installa mon Macbook. Mon latte posé à mes côtés, je travaillai pendant deux bonnes heures (car oui, Bryce Charleston était quelqu'un de sérieux malgré tout). Après avoir ingurgité café après café, une envie d'aller au petit coin me pris et je demandai au serveur de bien vouloir surveiller mon ordinateur et ma table pendant mon absence. En poussant la porte des toilettes pour dames, un visage familier me sauta quasiment dessus. « Hey, Bryce! » Incollable sur Pretty Little Liars, mon interlocutrice me faisait souvent penser à Mona, l'amie d'Hannah. Je parle bien sûr d'Alice Standford. La fille de l'ambassadeur anglais. Depuis que Rainee et moi étions en froid et que je n'adressais presque plus la parole à Seven, elle était en fait, la seule amie que j'avais ici. Je lui faisais croire que nous étions meilleures amies, mais personne n'équivalait à Rainee. Nous étions deux bitches insouciantes, mais je me sentais très différente d'elle et la sentais rarement comme une vraie amie. Bref, elle m'invita à faire du shopping avec elle pour le reste de l'après-midi. J'acceptai, pris mes choses et nous partîmes, à la conquête des rabais chez Dior.

Après être revenue de notre médiocre après-midi, les bras dépourvus de sacs et les pieds en feu, je me rendis vers mon dortoir, prenant le chemin que j'empruntais toujours. Alors que je m'approchais graduellement de la statut, quelque chose attira mon attention. Deux silhouettes n'ayant guère l'air de s'apprécier, une en particulier. Elle aggrippait le col du pull de l'autre en lui crachant diverses insultes au visage. Dans un élan de courage et sachant que tout le monde m'écoutait sur ce campus, je m'approchai de la scène reconnaissant au fur et à mesure Chance Berkeley. Mon Dieu. Mon coeur fit un bon dans ma poitrine alors que mes jambes refusait de faire un pas de plus. Je me ressaisis et m'approcha du tyran. « Hé mais casse toi, il t'a rien fait ce pauvre Berkeley! » Le tyran en question quitta les lieux derechef une expression de dégoût envers Chance au visage. Ne prenant même pas le temps de m'informer auprès de ce dernier, un groupe de filles influentes s'approcha. Je tournai les talons en accélérant le pas. « Pourquoi Diable ais-je fait ça?! » chuchotais-je.
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Charles Aindreis-Carlton
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MessageSujet: Re: A little more stupid, a little more scared. (R) A little more stupid, a little more scared. (R) EmptyMer 1 Sep - 22:14

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