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Elle s'appelle Beaulieu Orlane Grace, appelée Lane, Orly ou simplement Orlane. Son père est un professeur de littérature française à l'université Columbia de New York ainsi qu'un écrivain et sa mère est une sociologue renommée. Orlane est née à New York le 23 décembre 1989, elle va donc sur ses 21 ans. Elle est à moitié française de par son père et à moitié américaine par sa mère. Elle est étudiante à l'université de Juilliards, section danse. Elle pratique la danse classique depuis l'âge de 5 ans et sait jouer de plusieurs instruments de musique différents dont le piano et la guitare. Souriante. Creative. Flegmatique au premier rapport. Curieuse. Intéressée. Cultivée. Intéressante. Flemmarde. Imprudente. Maligne. Perfectionniste. Patiente. Maladroite. Originale. Idéaliste. Déterminée. Rigolote. Gracieuse. Sensible. Gourmande. Peste. Autoritaire. IMOGEN POOTS

Cigarette en bouche, elle carbure sur les routes de New-York au guidon de sa bicyclette jaune car le taxi la rend malade. New York sans aucun doute n'est pas une ville faite pour un petit vélo mais elle va plus vite que toutes ces voitures coincées dans les embouteillages, elle slalome entre elles, accélère, sent la brise glacée de New Yrok lui arrachée la gorge, et elle sourit pourtant. Lorsqu'elle arrive devant le grand building où elle vit, elle pose son vélo dans l'entrée, le cadenasse et compose le code qui permet d'entrer, puis prend l'ascenseur pour monter au dix-septième étage. Elle entre alors dans l'appartement et sent tout de suite l'odeur familière d'encen que sa mère adore et laisse planer dans le hall et le grand salon. C'est une odeur familière qui lui rappelle bien des choses.
Traversant le salon, elle rejoint sa mère qui découpe des photos dans un magasine, elle lui sourit et celle ci dans un français maladroit avec un accent américain fort lui lance :
- Bonjour ! Ma belle !
La jeune fille sourit et hoche la tête comme réponse. Elle s'installe sur le grand sofa blanc et pose ses mains sur ses cuisses observant le découpage de sa mère qui commence à lui raconter sa dure journée de travail. Distraite, la tête blonde ne l'entend pas, elle fixe le ciseau couper avec précision dans le papier et elle repense à ses après-midi avec sa mère, lorsqu'ensemble, elle découpait des photos de mannequins, des meubles et des vêtements dans les catalogues pour les coller. Elles réalisaient des coupages et collages, mettait en place la famille parfaite, le mannequin homme découpé était le père, il était toujours séduisant, alors que la mère elle, était toujours à la pointe de la mode, un cardigan sur le dos car il ne fallait jamais en montrer trop. C'était ce que sa mère lui avait toujours dit " Never show off too much of yourself ". Avec les années, la jeune fille avait compris qu'il ne s'agissait pas de soucis de pudeur mais plutôt de préservation, car on était moins vulnérable quand les gens ne nous connaissaient pas.
Elle sourit aimablement à sa mère qui venait de lever la tête vers elle, comme pour avoir son avis, et elle lui demanda :
- How was your day ? Are you sure you don't want your own car ? I mean.... I'm not sure your bike is the more.... suitable for a city like New York. I know we've already talked about that but... maybe you should think about it a little harder. Orlane ?
- Hm. Oui. I mean... no.
Elle soupira, blasée d'avoir la même conversation avec sa mère chaque jour et puis la porte d'entrée se ferma et les deux femmes tournèrent la tête pour regarder l'homme de la maison entrer dans le salon. Mr. Beaulieu était un homme âgé mais dont le charme était indéniable, il possédait ce sourire goguenard et toujours amusé, les yeux toujours vifs malgré son âge avancé. Enfin, il n'était pas retraité, il avait à peine atteint la cinquantaine, mais son métier le rongeait et creusait dans sa peau des rides chaque jour plus étroites et plus profondes. Il salua ses femmes d'un Bonjour ! et vint donner à chacune d'elle à baiser, à sa fille sur le front et sur la joue de sa femme et puis il demanda un café noir à leur employé qui était entrain de nettoyer les vitres et celle ci se précipita dans la cuisine alors que le maître des lieux prenait place sur le canapé. Il observa sa femme, assise par terre au milieu de découpage et de revues, puis sa fille dont il jurerait que les cheveux blonds avaient encore poussé, il s'amusa alors à lui dire :
- Tes cheveux poussent aussi vite que ton nez.
Et elle tourna vers lui un regard surpris, passant son doigt sur son nez qu'elle avait toujours trouvé trop long, puis pris entre ses doigts une mèche de cheveux blonds. Elle possédait les mêmes cheveux que sa mère, des cheveux fins et blonds. Mais le nez, il n'était pas de sa mère non. Il était belle et bien de Monsieur Beaulieu et il avait beau rire d'elle, elle savait qu'elle n'avait qu'à lui dire qu'il aurait put mieux travailler lors de sa conception pour enlever son sourire narquois de ses lèvres.
Ca avait toujours été comme ça, enfant, lorsqu'elle rentrait de l'école, c'était toujours son père qui venait la chercher et chaque jour elle avait droit à ses petits commentaires mais elle ne s'en était jamais plaint. Ca faisait partie des choses normales auxquelles elle était habituée. Elle savait que si un jour elle ne l'entendait plus, ça allait lui faire bizarre. C'était comme essentiel à son équilibre. Depuis peu, elle avait son propre appartement, ses parents avaient insisté pour qu'elle apprenne à se débrouiller seule, cependant elle passait chaque jours après les cours pour les voir et goûter avec eux. Parfois même, elle s'attardait pour diner car elle détestait cuisiner toute seule chez elle.
Monsieur Beaulieu avait toujours dit de sa fille qu'elle aurait put être anglaise, car elle possédait le flegme britannique qu'il adorait, d'ailleurs dans sa jeunesse, avant de rencontrer sa femme, il était longtemps sortie avec une anglaise du nom de Maggie.
Tout les trois prirent alors un café, celui de Mme Beaulieu était noire mais sucré tandis qu'Orlane mettait toujours du lait dans le sien.
Elle regarde ses parents qui discutent, son père parle d'un étudiant brillant qui a écrit un essai prodigieux digne de Montaigne et sa mère lui révèle les dernières études et sondages qu'elle a lu dans un magasine, elle conclue que la société actuelle est en grand changement, puis elle lève la tête vers sa fille, lui sourit et lui dit :
- Don't you think that we should buy her a car ?
- She doesn't want one, répondit son père en hochant les épaules, buvant une gorgée de café.
- Hm. Maybe we should buy a car and pay a driver, she wouldn't have to drive, just to get on the car and say " I'd like to go to.... wherever " and fine. She'll be going.
- Qu'est-ce que tu en penses ?
Le regard de la jeune fille passe de sa mère à son père. Elle ne savait jamais dans quelle langue ils allaient se répondre, ils commençaient en anglais et puis d'un coup, Mr Beaulieu répondait en français, la questionnait et elle se demandait toujours comment elle devait répondre. Dehors, l'anglais était de mise, elle vivait aux Etats Unis, mais chez elle, elle se plaisait à parler la langue de Molière qui était des plus agréable, chic et raffiné.
- Je pense que je ne veux pas de voiture ni de chauffeur. Est-ce qu'on pourrait clore ce sujet à jamais ? J'ai eu un A en chorégraphie aujourd'hui.
- Un A ? Awesome ! Je veux dire... c'est fantastique. Félicitation, s'exclame son père et elle le remercie d'un sourire alors que sa mère déguste un biscuit.

COMMENT TU T'APPELLES ? Elise :)
C'EST QUOI TON ÂGE? 17 ans.
LE GROUPE DE TON PERSO JENNY-WHO? OH! THE DEAD GIRL!
COMMENT CONNAIS-TU SSAWI? Une Amiiee.
QU'EN PENSES-TU? (:
POUR FINIR ON VOUDRAIS JUSTE LE CODE DU RÈGLEMENT The DJ got us fallin' in love again