OSTROGOTTE, vous avez dit Ostrogotte ? [ fiche terminée ]

**Invité** Invité

J'ai deux prénoms. L'un que j'affectionne particulièrement, l'autre que je préfère ignorer. Mais malheureusement, celui dont je ne préfère même pas entendre la sonorité est mon principal prénom. Mais je ne suis pas le genre de fille à se laisser faire et martyriser par quelque chose qu'elle n'a même pas pu choisir. J'ai donc fait de mon second prénom, MON prénom à moi, par lequel on doit m'appeler. Alors maintenant, qui sont-ils ? Ostrogotte et Agnieszka. Inutile de vous préciser que celui qui ne fait plus partie de ma vie est le premier. Tous deux polonais étant donné que je le suis. Quant à mon nom de famille, Mathewson, un nom de famille purement anglais. Je préfère bien entendu que l'on m'appelle Agnieszka, mais les surnoms ne me sont pas dérangeants. Cela va de nieszka à agni, tout en passant par Got en référence à ce prénom si tabou. Si vous désirez un jour ou l'autre emprunter un de ces surnoms, utilisez de préférence nieszka, sûrement le plus utilisé et mon préféré. Mon entourage aime particulièrement me taquiner en m'appelant Got, principalement ma soeur aînée. Malgré nos différents, ce fut grâce à elle que je pus hériter du prénom Agnieszka qui aujourd'hui me sauve. Mon aînée de quatre ans. Toutes deux sommes nées à New-York contrairement à notre mère, ayant vécue toute son enfance à Poznań en Pologne. Moi plus particulièrement, le vingt et un décembre de l'année 1989. Je vais donc sur mes vingt et un ans. Et cela fait maintenant plus de six ans que je fume, contrairement à ma sœur, qui elle est plus branchée alcool même si l'alcool et moi sommes également de très bons amis. Que voulez-vous, on profite de notre jeunesse. Contrairement à mes allures de jeune délurée de la vie, j'ai une passion. Je joue depuis l'âge de trois ans du violoncelle et depuis quelques années de la harpe. La musique classique mais surtout celtique, effectivement. Mais je préfère ne pas m'en vanter, ce genre d'activité te donne toujours une réputation que je ne préfère pas avoir. Et puis, ce que je suis actuellement, ce qui me fait vivre, c'est mon métier d'infirmière. Enfin mon métier... j'en suis à ma dernière année alors j'avoue déjà me considérer comme infirmière alors que ce n'est pas encore le cas. Quant à mon avatar, la sublime Kaya Scodelario.

happy ending.

COMMENT TU T'APPELLES (pseudo ou prénom au choix). mon prénom, c'est Hanna, mon pseudo : VELLVET`ROMY
C'EST QUOI TON ÂGE? J'ai ... haha ! nan, 14ans x)
LE GROUPE DE TON PERSO JENNI-WHO? OH! THE DEAD GIRL!
COMMENT CONNAIS-TU SSAWI? projet bazzart
QU'EN PENSES-TU? il est juste à mon gout, sublime quoi
POUR FINIR ON VOUDRAIS JUSTE LE CODE DU RÈGLEMENT The DJ got us fallin' in love again

**Invité** Invité

a window to the past.

Les gens qui savent pleurer ont les plus beaux yeux du monde.
AM I SUPPOSED TO BE OFFENDED BY THIS? I CAN’T WAIT TIL YOU TWO ARE GETTING DIVORCED, FIGHTING OVER THE CHILDREN, AND CRYING ON MY SHOULDER
( c) livejournal and liptease
« Raconte tes conneries devant les enfants, vas-y continue !
- Mais quelles conneries ? hein ?! La connerie c’est de mettre marié avec toi, tu vois !
- Ouais, je crois que ça c’était une belle connerie… »

Les disputes de ce genre devenaient incessantes depuis maintenant deux mois. Deux longs mois, enfermée dans ma chambre avec pour seule compagnie mon doudou 'lapinou'. Je n'étais pas si grande, mais pas assez petite pour ne pas avoir honte qu'une peluche trône sur mon lit. Alors, je le cachais sous mon matelas, dans une petite boite en fer qui depuis quelques temps avait bien du mal à se refermer, sûrement dû aux nombreuses fois où j'avais pu lui shooter dedans, histoire de me défouler. Car impulsive, je l'étais. Je n'avais pas d'endroits où m'enfuir, nous étions en période de vacances scolaires et pour cette rentrée, mes parents allaient divorcer pour la énième fois.

" Je m'appelle Ostrogotte Agnieszka, ma mère m'oblige à parler avec vous, j'étais contre, mais bizarrement, ça me fait du bien. Mes parents ont divorcés pour la troisième fois il y a de cela trois mois pour se remarier mardi dernier. Je n'arrive plus à suivre la cadence, je n'arrive plus à rien. Je devrais être heureuse, je ne suis pas moche, laide mais plutôt jolie et bien foutue. Mes parents ont des boulots auxquels je n'ai jamais rien compris mais au final, je devrais arrêter de chercher à comprendre du moment qu'ils ramènent le fric à la maison pour me payer mes fringues de luxe. Et j'ai une sœur avec qui le niveau de dialogue est au plus bas. Je pleure, je pleure, pleure seule dans ma chambre. Alors maintenant, faites votre boulot, et sortez moi de là. "

( c) selinna and goldenrosalie
MAI 1989 – « C’est moi votre bébé, c’est moi ! J’ai dit c’est moi ! Je veux pas d’une petite sœur… » lamentation d’une enfant de quatre ans.
DECEMBRE 1989 – « Elle est moche… elle pue, elle bave et elle pète ! »
JUIN 1993 – « Maman, maman ! Ostrogotte n’arrête pas de me piquer tous mes joueeeets ! »
OCTOBRE 1994 – « Ouuuh, ce soir le monstre du placard va venir dans ton lit et… BAM ! Il t’étranglera jusqu’à ta mooort ! »
MARS 2002 – « C’est toi qui a piquer ma pince à épiler, allez avoue ! »
JUILLET 2004 – « C’est tellement dommage, tu n’es arrivé qu’à la seconde place du classement. A ton âge j’étais bien meilleure que toi tu sais. Allez, fais pas cette tête, tu te rattraperas »
AUJOURD’HUI – « Tiens salut Got. Au fait maman, j’aimerais beaucoup assister à cette remise de prix mardi prochain, mais la robe de la dernière fois, quelle horreur. Elle n’est vraiment pas faite pour une soirée comme celle-là. Je la refilerai à Got, t’en fais pas. N’est ce pas Agnieszka ? »

Je n’ai jamais compris la raison qui pousse ma sœur aînée à me haïr d’une telle sorte. De plus, le fait qu’elle est commencée me pousse à continuer. A présent une guerre sans fin se joue entre elle et moi. Elle n’hésite pas à me rabaisser, me traiter depuis ma plus tendre enfance. Dans cette guerre, toutes les batailles lui reviennent. Je n’ai jamais, ô grand jamais réussit une seule fois à lui rendre la monnaie de sa pièce. J’ai longtemps essayé, longtemps échoué, décidant le jour de mes seize que tout ceci ne m’atteindrait plus.