Sujet: dis donc toi... t'aurais rien à me dire? ft. Dydy Dim 29 Aoû - 20:03
Le soleil me tuait les yeux bordel. Peut-être était-ce du aussi à ma gueule de bois? J'avais encore bu beaucoup cette nuit pendant mon taf mais d'un côté je devais montrer l'exemple aux autres à savoir: détente et éclate. J'aurais préféré dormir encore jusqu'à seize heures mais Even m'avait dit que c'était à mon tour de remplir le frigo si on voulait se nourrir. Merde. J'aimais pas faire les courses et elle le savait très bien! J'avais donc décidé de faire un ultime effort pour essayer de ne pas me faire tuer par ma colocataire – bien que je savais que je pouvais facilement la foutre dans mon lit pour qu'elle oublie tout ça – et ainsi j'enfilais mes vêtements après avoir difficilement quitté mon lit. Il était deux heures et j'étais déjà de mauvaise humeur. Une clope. Il me fallait une clope pour me détendre. Si on faisait une analyse de mes poumons et de mon corps je me doutais que cela ne serait pas du tout beau à voir. Il devait faire chaud dehors quand je vis le soleil qui venait de me brûler mes yeux. Ainsi, je ne pris pas de veste juste mes lunettes de soleil avant de quitter l'appartement. Paquet de cigarettes dans la poche de mon jean, une clope entre mes lèvres allumées, c'était bon je pouvais aller faire ces putains de courses. Je regardais la liste et je constatais qu'il y avait des choses vraiment insignifiantes. Lait, oeufs mouai j'espérais qu'elle me fasse un super gâteau avant que je parte travailler vers vingt-et-une heure car un homme comme moi il fallait qu'il bouffe. Avant d'aller faire ces courses je voulais boire un café pour me réveiller. J'avais les yeux à demi-clos derrière les lunettes de soleil et j'aurais bien pu croiser une fille super sexy séduisante que je ne l'aurais pas remarquer. Ainsi je pris la direction du Starbuck Coffee le plus proche pour un bon café.
Café. Café. Café. En chantonnant ce mot dans ma tête je poussais la porte du Starbuck. Deux heures trente de l'après-midi et il y avait pas mal de monde dans l'établissement. Tant pis de toute façon je ne comptais pas rester aussi longtemps, juste le temps de prendre le gobelet et de partir en direction d'une petite épicerie. Après une dizaine de minutes de queue je pris enfin mon gobelet. Rien que l'odeur qui en dégageait me donnait envie de le boire rapidement et de savourer chaque gorgées. Pourtant je ne sortis pas de suite du Starbuck. Oh non, j'avais trouvé quelque chose d'intéressant ou plutôt quelqu'un... Assise là avec sa petite tasse j'avais un léger sourire aux lèvres. Rhapsody. Huit ans de silence et plusieurs années sans la voir et voilà qu'on me la servait sur un plateau en argent. Elle était sexy mais j'avais toujours de la haine envers elle. Cheveux bruns lui tombant en dessous des épaules, et cet air rêveur, elle était toujours séduisante. Non non et non! Je ne devais pas être de nouveau ce gamin crétin qui avait été trop été ébloui par sa meilleure amie et que celle-ci l'avait jarté d'un coup de pelle. Je m'approchais doucement en faisant semblant de ne pas l'avoir vu et à un moment bien proche d'elle je renversa mon café sur ses vêtements. En faite je n'avais pas une si grande soif que ça, la faire rager allait me faire réveiller. « Oh pardon... » J'avais un sourire narquois sur les lèvres. Je posa mon gobelet vide sur sa table avant de chopper mon paquet de cigarette dans la poche gauche de mon jean. « Mais comme tu n'es qu'une garce ça va sécher assez vite... Le rapport? J'en vois pas mais ça me fait plaisir de dire ça... » J'inhalais un halo de fumée avant de le souffler tout près de son visage et murmurant un mot. « ….garce. »
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Sujet: Re: dis donc toi... t'aurais rien à me dire? ft. Dydy Dim 29 Aoû - 21:01
« Shasha, t’étais où hier soir ?! » Ma petite soeur me lâcha un regard meurtrier, je ne pouvais rien y faire! Je voulais que la protéger et je savais qu’elle commençait de plus en plus à sortir avec des mecs et ça me tuait. Peut-être étais-je trop maternelle, mais c’était un trait de ma personnalité qui s’était développée dans mon adolescence, à force de me faire trahir. « Je t’ai déjà dis de ne plus m’appeler comme ça Gema! Et puis j’étais avec des amies, si tu veux tout savoir… » Je fronçai les sourcils, découvrant bien entendu son mensonge plus facilement que jamais. Franchement, si elle pensait m’avoir elle se trompait royalement? Sauf… Qu’elle avait l’air misérable et j’en vint à penser qu’elle avait peut-être vécu une soirée minable et qu’elle ne voulait juste pas m’en parler. Je m’adoucis aussitôt et apposai ma main sur son avant-bras. « Désolée Sharayah, mais tu sais comment je m’inquiète parfois. Tu aurais au moins pût m’appeler… » Nous nous regardâmes un instant, honteuses. Nous étions pareil, ou du moins je l’Avait été un long moment lorsque j’avais son âge. Maintenant je préférais les femmes puisque je croyais qu’elles ne pouvaient pas me trahir. Sauf que c’était encore à prouver, parce que lorsque je pensais à Avalon par exemple, je me disais que j’aurais vraiment voulu former un couple exclusif avec elle. Sauf qu’elle ne voulait pas… Après tout elle avait l’âge de ma petite sœur et elle ne voulait pas s’engager, ce qui m’attristait grandement. J’étais forte et je ne montrais pas que ça m’affectait vraiment, parce que je ne voulais pas lui faire peur. Après avoir convenu avec Sharayah qu’elle devrait m’appeler lorsqu’elle rentrait plus tard que vingt-deux heures, je décidais de profiter de ma journée de congé pour aller me promener à Manhattan. L’avantage lorsqu’on avait un travail comme le mien, c’était qu’on avait beaucoup de journées de congés, puis j’allais dans le fin fond d’Afrique durant trois semaines intensives.
D’ailleurs, je revenais tout juste d’un séjour à Haïti pour étudier quelques espèces après le tremblement de terre qu’il y eut. Ça avait été purement horrible de voir tous ces gens pauvres toujours avec de la merde par-dessus la tête. Cette expérience avait encore plus forgé mon caractère et je n’avais toujours pas trouvé un moment pour voir Kingsley et lui parler de tout ça. Il était mon confident depuis qu’un certain salopard qui me servait de meilleur ami m’aille trahie. Enfin, je lui envoyai un texto pour qu’on se planifie un dîner dans le grand restaurant de l’hôtel où il travaillait. Heureuse, je décidai d’arrêter au Starbucks avant de me rendre à Central Park. Vu la chaleur de cette journée l’optai pour un latté froid qui me rafraîchirait. J’allai m’assoir à une table libre pour siroter tranquillement mon breuvage en pensant à différentes choses. Puis, je vis quelqu’un se rapprocher dans mon champ de vision sans y faire attention, ou du moins jusqu’à ce qu’on me renverse du café chaud sur moi. Je me levai immédiatement comme pour atténuer la douleur et m’exclamai : « Aïe, fuck! » « Oh pardon... » Je me levai vers la voix avec stupeur. Je la connaissais, mais je ne savais mettre ma main au feu. Et puis, je croisai le regard de Skylar. Foutre dieu de merde de cul. Comment avait-il osé? Ça faisait vraiment mal en plus de ça! Il avait fait exprès, ça se voyait dans ses yeux que j’aurais bien crevé avec un crayon en cet instant précis; honte à moi de ne pas en avoir un. « Mais comme tu n'es qu'une garce ça va sécher assez vite... Le rapport? J'en vois pas mais ça me fait plaisir de dire ça... » Je restai stoïque, bien trop étonnée pour dire quoi que ce soit. C’était une blague? Un suprise, sur prise?! Je n’en croyais tout simplement pas mes yeux et il m’envoya de la fumée de sa cigarette directe dans le gosier. « ….garce. » Je fulminais! La dernière fois que je sentais autant le colère en moi c’est quand j’avais menacé Jennibelle de ne pas toucher à ma sœur. Pour faire diminuer ma colère d’un cran je la dirigeai toute vers ma main et le giflai. Ça ressemblait plus à un coup de point que d’autre chose et j’étais fière de moi. : « Fucking asshole! Huit ans, huit longues années et c’est tout ce que tu trouves à me dire?! Sérieux, c’est quoi ton putain de problème?! » Je serrai les points avec force et mes joues étaient rouge de furie. On se ferait peut-être sortir du café, avant de tout saccager mais dieu que je m’en foutais!
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Sujet: Re: dis donc toi... t'aurais rien à me dire? ft. Dydy Lun 30 Aoû - 19:37
J'avais mon sourire de débile sur mes lèvres. Je m'amusais à la rendre folle de rage. Elle m'avait brisé le coeur, pour moi ce n'était qu'une sale garce qui ne méritait pas que je sois attentionné avec elle. Quand on avait couché ensemble elle avait dit que c'était moi qui était le fautif de cette histoire alors qu'elle m'avait chauffé toute la soirée. Evidemment, c'était toujours la faute des garçons, les filles étaient bien trop sages pour ne pas avoir des gestes déplacés. Pfff n'importe quoi. C'était elle les diablesses et nous, hommes, nous étions les anges avec des fourches. Je n'allais pas jouer les princes charmants ou alors le gentleman dans sa perfection, juste moi. Un salaud, un con et un mec avec des gestes mal placés. Je n'étais plus l'adolescent timide qui aidait toujours sa meilleure amie à l'aveuglette car elle faisait battre son cœur. Oh non, maintenant je jouais avec la gente féminine comme si c'était des marionnettes. J'en avais fait pleurer, j'avais reçu des menaces de mort, mais tout ça ce n'était rien quand je prenais mon pied avec une ravissante blonde ou brune ou encore rousse. Ah... Si elle savait, elle me dirait que je suis un véritable enfoiré de première. Tant mieux, c'est ce qu eje voulais entendre, je voulais lui montrer que c'était grâce à elle ce que j'étais aujourd'hui. Et je me doutais qu'elle allait me dire un truc du genre: je ne t'ai rien fait ou autre. C'était tout elle. Jamais coupable, toujours innocente. Pas cette fois. Je ne me laisserais pas faire. Je fumais, chose interdite dans un Starbuck mais je n'en avais strictement rien à foutre. Tandis que je lui murmurais le mot garce dans un halo de fumée, une serveuse m'interpella. « On ne fume pas ici! C'est dehors! » Je relevais mon regard pour croiser le sien. « Je pense pas vous avoir sonner. Retourner donc voir vos clients et lâcher moi les baskets. » J'avais pris ma voix cassante et là je me doutais que Rhapsody ne me reconnaîtrait pas tant mieux. La serveuse vira rouge. Quoi? Après tout le client était roi et avait toujours raison non?
Je venais de ressentir une affreuse douleur sur ma joue droite. Elle m'avait giflé! Alors là ça n'allait pas du tout le faire. D'accord j'avais taché ses jolis vêtements mais quand même. Elle n'arrêtait pas de jurer et ça me faisait présomptueusement rire. Bordel ma mâchoire me lançait! Si j'avais un hématome d'ici ce soir pour aller diriger ma boîte ça n'allait pas le faire... Quoique le type bad boy qui se fait frapper faisait de l'effet à certaines femmes... Elle m'avait peut-être rendu service finalement. Je souriais toujours comme un crétin quand elle me lança quand huit ans c'était tout ce que je trouvais à dire. « Et toi en huit ans tout ce que tu trouves à faire c'est à me taper? Bonjour l'éducation merdique. » Je n'allais pas me laisser faire. Quand elle avait décidé de rompre notre amitié ça m'avait fait souffrir et j'avais eu du mal à m'en remettre. A présent j'étais bien, je me sentais bien en ne m'engageant nul part et fumant comme un pompier. Justement je remis ma cigarette entre mes lèvres. Je soupirais légèrement en prenant un petit air désespéré. « Les injures de la bouche d'une fille c'est moche. Sérieusement tu me donnes pas envie là... » Mon putain de problème? Elle se foutait de moi? Je pris ma cigarette et je la laissa tomber dans le gobelet qu'elle avait pris quelques minutes plus tôt. Au moins je n'aurais plus à me soucier des regards assassins de la part de la serveuse. « C'est comme ça que tu accueilles ton 'meilleur ami' ou 'celui qui t'as dépucelé', sympathique... »
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Sujet: Re: dis donc toi... t'aurais rien à me dire? ft. Dydy
dis donc toi... t'aurais rien à me dire? ft. Dydy
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