© psychozee

Je m’appelle Lavender Jude Ainsworth. Mais tout le monde m’appelle Jude, c’est plus simple, plus court en fait. Dans mon enfance, je vivais avec mon père, un homme d’affaire tout le temps fourré dans son bureau à faire je ne sais quoi, ainsi qu’avec ma mère Elle est morte. J’avais quatre ans. Mon père dit que je lui ressemble énormément, c’est surement pour cela qui m’évite souvent. Il ne veut plus penser à la douleur qu’il a ressentit. Moi non plus je n’en parle jamais, c’est un sujet tabou. Sinon, je ne me suis jamais très bien entendu avec mon père. Lorsque je lui ai annoncé que j’étais homosexuelle, il n’a pas vraiment réagi. Depuis, je vois bien qu’il est distant avec moi et que ça le gêne. Mais moi, je m’en fou complètement. Au contraire, je fais exprès de le faire chier avec ça en embrassant d’autres filles devant lui. Qu’est-ce que vous voulez, c’est comme ça quand on vient de l’Upper East Side. Et oui, je suis née le 12 décembre à New-York. Ce qui fait que j'ai 22 ans. Par contre, je n’ai pas vraiment d’autre origine car mes parents sont de purs américains. Mais moi, à ce qu’on pourrait penser, je ne suis pas comme toutes ces filles bourgeoises qui ne pètent pas plus haut que leur cul. Je ne veux pas être répertoriée comme la bonne fille à papa qui profite bien sagement de son argent. Non, j’assume ce que je suis, j’assume aimer les filles et j’assume également être un vrai garçon manqué. Sinon, j’ai un tatouage derrière l’oreille, et un autre sur le poignet. L’un représente des éclairs et l’autre le mot « rock’n‘roll ». Je trouve que cela me caractérise assez, étant donné que je suis une fille qui peut péter les plombs à tout moment et que je ne me laisse pas faire. J’ai un caractère bien trempé et je le sais. Tout cela ne m’empêche pas de suivre mes études de cinéma que je fais pour devenir réalisatrice de films.. Voilà, je crois que vous savez à peu près tout sur moi. Oh, une dernière chose, j’ai choisi la magnifique Kristen Stewart.

« Écoutes Evan, toute cette histoire, faut pas que tu le prennes comme ça. Après tout, c’est rien. On s’en fou de ce que les gens peuvent penser de nous non ? » On s'en fou de ce que les gens pensent. C'était précisément l'idée que j'essayais de lui faire comprendre afin que son mal être s'en aille. Malheureusement, ce n'était pas gagné. Elle refusait l'idée qu'on puisse la regarder de travers, des pensées des autres envers elle. Elle n'acceptait tout simplement pas le fait qu'on dise d'elle, c'est une homo. Personnellement, je m'en fichais royalement. J'avais appris à vivre avec depuis un bon bout de temps et je n'avais aucun problème avec ça. De son côté, c'était beaucoup plus dur. Certes, elle m'aimait, mais elle ne voulait pas le crier sur tous les toits, tandis que moi, c'était ce que je désirais. Faire de notre amour quelque chose d'important. Je ne voulais pas me cacher, fuir mes actes. J'assumais, et c'était comme ça. « QUOI ? Ce n’est rien d’après toi ?! Désolée de ne pas être de cet avis Jude, mais pour moi c’est beaucoup. Je t’avais pourtant prévenue, je t’avais dit de faire attention ! Tu ne m’as pas écoutée, encore une fois. I'm fed up with it. Si seulement tu avais fait ce que je t’avais demandé, rien ne ce serait passé. Tout ça, c’est de ta faute. » Rejeter la faute sur moi, c'était tellement facile, petit. Si seulement. Il n'y a en a pas dans la vraie vie. On agit et ensuite on subit les conséquences de nos actes. C'est tout. Et puis, je n'allais quand même pas culpabiliser car elle pétait encore une fois les plombs ? Non, cette fois c'était vraiment trop. Tout ça parce que cette saleté de Jennibelle avait eu le malheur de nous voir nous embrasser. Et alors merde ? Les homos aussi on le droit d'avoir une vie sentimentale ! Tout était si bien parti avec elle. Je l'aimais, c'était clair, mais ses crises commençaient à me taper sur le système. « Tu te fous de moi là Evan ? Tu oses me reprocher ça ?! You make me sick ! Tu as si honte qu’on nous voit ensemble pour que tu me parles de cette façon ? I can't believe it…! » Je m'apprêtais alors à partir, toujours aussi furieuse contre elle, quand je me retournai afin de voir sa réaction. Afin de voir ce qu'elle avait à me répondre, comment elle allait bien pouvoir se défendre. Car je savais très bien qu'elle avait compris que j'avais raison. Me rattrapant par le bras et me regardant droit dans les yeux, qui étaient remplis de larmes, elle ajouta « Mais…Jude, écoutes…» Je ne voulais plus écouter, c'était trop tard, elle était allée trop loin. Toute ma vie, j'avais critiqué Jennibelle ; j'avais toujours été contre ce qu'elle faisait, contre la méchanceté gratuite qu'elle exhibait. Et désormais, je me rendais compte que sa sœur était comme elle. Froide, bornée et colérique. J'avais eu tord de me rapprocher d'elle. J'avais eu tord de croire qu'une Leavenworth pouvait me convenir. Je regrettais déjà d'avoir pu lui ouvrir mon cœur. « Non, je n’ai plus rien à entendre de toi, I can't stand it any more ! J’ai compris le message, ne t’en fais pas. Reste aux côté de cette putain de Jenibelle et fous moi la paix. Ne me reparle plus jamais Evan, j’en ai trop entendu et je ne vais pas me laisser faire sous prétexte que tu renies ce que tu es. » Voilà, j'avais bel et bien coupé les ponts avec elle et je ne comptais plus la revoir d'aussi tôt. Je partis sans même lui lancer un ultime regard, sans même lui montrer que ce qui venait de se passer me touchait au plus profond de moi. Non, je la laissais seule, dans son mal être, avec la culpabilité d'avoir foutu en l'air notre relation.

« I‘m fed up with it ! T’as rien d’autre à faire de ta vie que de parler des gens qui n’ont en rien à foutre de toi et de ton putain de site ?! Arrêtes de faire chier le monde, c’est tout ce que je te demande.  » Cette fille commençait vraiment à me mettre sur les nerfs. Elle passait son temps à rabaisser les gens, à se croire supérieure aux autre, à se prendre pour une fille qu’elle n’est en aucun cas. Elle croyait sérieusement que les gens s’intéressait à elle et à son site de ragots ? Elle essayait de se le faire croire afin d’exister aux yeux de tous. Mais moi je n’avais pas peur de lui dire la vérité : elle n’est rien. Qu’une pauvre cloche qui tente de foutre la merde dans la vie de gens qui ne lui ont strictement rien demandé. Dès notre première rencontre j’avais su que c’était une garce. Une de ces filles qui croient que parce qu’elles ont de l’argent et que leur famille est bien classée dans la société, elles peuvent tout faire. On était petites toutes les deux, mais j’avais vu clair dans son jeu, ce que peu de personnes avaient fait. J’aurais aimé ne l’avoir jamais connu mais malheureusement, ça ne s’était pas passé comme ça puisque nos père étaient associés. Ils voulaient surement qu’on devienne les meilleures amies du monde, mais je n’étais pas naïve et je n’allais pas me faire avoir par une telle erreur de la nature, oh ça non. « Écoutes chérie, ce n’est pas parce que tu me le demande que je vais t’écouter. Et puis, ne t’inquiète pas pour moi ; mon site marche bien, même très bien. Beaucoup de gens y passent, et ils vont savoir dans quelques instants pas mal de choses sur toi. » Non mais c’était quoi cette manie d’appeler tout le monde chérie ? Il fallait vraiment que j’arrête de la voir, sinon j’allais vraiment péter un câble et je pouvais dire que ça allait faire mal. Et puis, qu’elle n’avait qu’à mettre ce qu’elle voulait sur son site. Je m’en foutais royalement, c’était le dernier de mes soucis. Si elle croyait me faire peur avec ça, c’était plus que raté. Franchement, qu’est-ce qu’elle pouvait bien raconter sur moi qui pouvait me faire du tord ? J’étais quelqu’un de direct et je jouais franc-jeu avec les gens. Je ne tentais pas de dissimuler qui j’étais contrairement à elle. « Mets ce que tu veux sur ton site Jennibelle, I don‘t care. Je n’ai rien à cacher contrairement à ce que tu crois. And leave me alone, ta voix commence à m‘insupporter. » Jennibelle. Un visage d’ange peut-être, mais une vraie garce à l’intérieur. Jamais je n’avais vu quelqu’un d’aussi hautain et malsain. Les bonnes actions ? Elle ne connaissait pas. Et elle réussissait même à faire du tord aux gens proches d’elle. Enfin, désormais, ça ne m’étonnait pas plus que ça.

COMMENT TU T'APPELLES (pseudo ou prénom au choix). Chloé, ou Some Trust.
C'EST QUOI TON ÂGE? 15 ans
LE GROUPE DE TON PERSO?
COMMENT CONNAIS-TU SSAWI? Par Bazzart
QU'EN PENSES-TU? Il est orgasmique
POUR FINIR ON VOUDRAIS JUSTE LE CODE DU RÈGLEMENT The DJ got us fallin' in love again.