Si souvent dans sa vie elle avait été qualifié de fragile et douce. Penelope-Alanis était pour certains un vrai ange tombé du ciel, du moins jusqu'à ce qu'il rentre dans sa vie. Elle avait dix-sept à l'époque et depuis son enfance elle avait sut faire en sorte de ne jamais décevoir ses proches. Être irréprochable ; c'était presque devenu un défi pour la belle blonde. Il était brun, avait un corps de dieu et par dessus tout, il était incroyablement charmant. Étudiant en médecine, un brillant avenir lui était déjà promut, quant a elle, elle plongeait encore dans l'inconnu du lendemain. Ils s'étaient rencontrés trois mois auparavant et entre eux, ça avait immédiatement cliqué. « Si je vous disais que vous êtes de loin la plus belle femme que je n'ai jamais rencontré, vous me croirez ? » Surprise certes, elle se retourna au son de cette mystérieuse voix. Ce jour-là, elle ne le savait pas encore mais Ali venait de faire la rencontre de l'homme qui allait changer sa vie. Il était plus vieux qu'elle, ca sautait au yeux mais c'est ce qui arrive lorsque vous sortez en boîte avec votre meilleure amie alors que vous n'avez même pas votre majorité « Aucunement. Puis-je me permettre de vous demandez a combien de femmes avez-vous déjà lancé cette ligne. » Au simple coup d'oeil, il était parfaitement le genre de Penelope mais il dégageait une telle arrogance que cela lui nuisait, du moins aux yeux de la belle. Doucement, il s'approcha de l'oreille d'Ali, alors qu'elle tentait de retenir son souffle vu l'inhabituelle proximité de l'inconnu, le grand brun chuchota quelques mots et lui tendit la main. Sure d'elle, elle plongea sa petite et fine main dans le creux de celle du mystérieux homme et ensemble, comme s'ils s'étaient toujours connus, se dirigèrent vers la piste de dance où pendant des heures, leurs corps ne formèrent qu'un au son de la musique que faisait jouer le DJ.

Ils restèrent ensemble pendant cinq ans. Quatre ans d'amour et d'eau fraiche pendant lesquelles Penelope-Alanis aurait voulut stopper le temps, quatre ans pendant lesquelles elle aurait tout donner à celui qu'elle aimait tant, celui qui l'avait tant fait grandir, celui qui l'avait rendu femme. Anwton Webber représentait pour elle son premier vrai amour mais aussi, il représente l'homme qui lui a prouver qu'il ne fallait jamais s'attacher, voir aimer. « Bébé je t'aime tellement. » Il semblait si sincère, si parfait. Et elle, sans expériences et insouciante face à ce sentiment appelé l'amour, s'était malheureusement fait prendre à son jeu. « Mais je t'aime aussi Anwton Nathaniel Webber. » Pendant leur dernière année de couple, la romance les entourant s'était transformé en une sorte de folie inexplicable. Ayant toujours fait preuve de contenance et de savoir-vivre, Ali avait plongé dans un monde auquel elle aurait préféré ne jamais devoir sombré ; celui de la drogue. Par amour, elle avait suivit Anwton dans ces débauches et par amour, elle avait laissé mourir celle qu'elle avait toujours été.

« Elle est partie, elle est décédé Penelope. » Cela faisait maintenant vingt-trois ans que cette merveilleuse femme était dans la vie de la belle blonde et jamais jusqu'à ce jour elle avait vu autant de tristesse et de désarroi dans le regard de sa meilleure amie. Grâce a leurs parents, elles se connaissaient depuis toujours. Patrishia et Penelope, l'une n'allait jamais sans l'autre. Entre les petits-copains, les boulots et les études, les deux jeunes femmes a l'époque, avaient sut trouver régulièrement du temps a se consacrer. Que ce soit un simple appel, attendre la voix de l'autre était un apaisement en soi. Bientôt, elles allaient atteindre leur dix-neuf ans et depuis près de deux ans maintenant, Trish s'occupait de sa jeune soeur gravement malade. Étant une femme au grand coeur, elle se dévouait corps et âme à cette petite plus qu'attachante dont tout le monde aimait le sourire. Un après-midi, elle arriva en pleure a l'appartement de sa moitié et cette dernière, surprise mais tout aussi apeuré eue le réflexe d'immédiatement la serrer dans ses bras. Bien qu'elle est toujours les mots pour rassurer Trishia, cette voici, Penelope-Alanis ne sut comment faire face a cette situation des plus troublantes. Elle se contenta seulement de resserrer l'étreinte. Au bout d'un moment, la blonde du duo finit par chuchoter ces quelques mots a celle qui la comprend et qui la complète si bien ... « Nous ferons face à ça ensemble, jamais je ne te laisserai Patrishia. »