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Rusty Rosa Sophia Margaret Cliverford ou peut-être appelée plus couramment RR ou Rosa ou d'autres appellations plus débiles les unes que les autres passant de mon "rose artichaut" au "poussin du pré bleu" naissant au cours des ans. Mais jamais sa soeur ni son frère ne l'aurais appelé comme ceci car ils ont très vite été séparés et ne se parlent plus. Fille benjamine d'un vingt-sept septembre, âgé d'environ vingt-quatre ans à NY à son actif. Plutôt plongée dans son travail en tant que médecin et gynécologue, suivant les pas de son défunt père. Toujours le nez dans ses cheveux, elle cache ce que peut-être la trace d'une opération le long de sa colonne vertébrale. Depuis son enfance dure, elle parle couramment l'espagnol, l'italien et le français et aime traduire les films directement. avec Mischa Barton

PSYCHOLOGUE: pourquoi pensez-vous être ici ?
RUSTY-ROSA: je n'en ai sincèrement rien à foutre, j'ai dit que je préférais vivre cela seule, sans que quelqu'un viennent me bourrer la tête avec toutes sortes de conneries dont personne ne veut et me faire jurer que tout va bien mais que je dois quand même payer un blinde pour vos honoraires car vous êtes pas fichue de savoir ce qui règne, ce que je peux ressentir depuis sa mort.
PSYCHOLOGUE: alors que ressentez-vous ?
RUSTY-ROSA: je ressens que ma main ma atterrir sur votre joue car vous ne comprenez vraiment rien. Je suis ici car on m'a obligée à venir, croyant que j'allais commencer une dépression. Vous trouver cela normal vous, que je n'ai pas verser une seule larme avant, pendant et après ce décès d'une être qui m'était si chère. Je la déteste, elle n'aurait jamais du m'abandonner comme ça, je sais qu'elle avait le choix. Puis arrêtez de me regarder comme ça ! J'ai rien fait moi, ne me plaignez pas, et ne faites pas savoir votre compassion et je me porterais très bien ! Mais qu'est-ce que je vous raconte, vous avez certainement autre chose à faire avec les gamins enterrés dans la salle d'attente.
PSYCHOLOGUE: vous êtes en colère contre le fait que la mort est décidée de s'en prendre à elle ?
RUSTY-ROSA: on est à l'église ou quoi ? Regardez-vous ! Vous êtes pitoyable avec vos lunettes sur le bout du nez et votre carnet où vous n'arrêtez pas d'écrire même dans je dis rien. Je l'aimais, je l'aimais comme une sœur aurait pu aimer sa jumelle. Seulement le gars ou la fille qui s'en est pris à elle n'avait pas toute sa tête et n'avait aucune raison vraiment valable pour en arriver à ce point.
PSYCHOLOGUE: qui est-elle pour vous alors ?
RUSTY-ROSA: je ne sais pas. Pas une meilleure amie, je n'irai pas jusque là. Mais on était bien trop proche pour ne pas s'oublier. Je l'ai considéré comme une sœur dont je savais presque tous les problèmes mais je ne m'affichait jamais en public avec elle. Jenni avait sa bande d'amis et moi la mienne mais on se voyait toujours un peu le soir sur le chemin du retour puisqu'on habitait à côté. J'étais sur le même pied d'égalité que cette fille mais j'aurais mieux préféré mourir à sa place comme ...
PSYCHOLOGUE: vous vous souvenez donc d'un souvenir avec elle ?
RUSTY-ROSA: on a pris quelque cours de théâtre ensemble, j'ai continué mais elle a rapidement arrêté car elle était surchargée. Elle n'était pas si bonne que ça pour jouer la comédie sur scène, sur elle, c'était naturel, elle n'avait pas besoin de public ou de cours. Mais on a joué une pièce, une pièce de théâtre bien sûr. Je sais même plus ce qu'on a joué mais elle devait mourir à la fin. Je crois qu'elle avait peur d'une mort évidente, le genre de mort longue et douloureuse qu'on vous prédit à l'avance. Mais on l'a souvent pris à la rigolade, se croyant trop jeunes pour essayer ou pour croire que l'on pouvait mourir dans l'une des plus belles périodes de notre vie. Parfois on est restées perchées sur le vieil arbre de mon jardin et on est descendues que lorsqu'on a senti l'odeur des cannelés dans le four. Mais on était petites, très petites, tellement petites que je ne me rappellent même plus notre âge à cette époque. Je crois que je ne suis pas le même personne depuis son décès.
PSYCHOLOGUE: qui êtes-vous alors ?
RUSTY-ROSA: je sais pas. Une partie de moi me dit d'oublier et de tourner la page, l'autre me préserve et me dit d'honorer sa mémoire. J'ai l'impression d'être trois personnes, mais dans une seule. Vous savez, genre, une pour le mal, une pour le bien et une autre moi. Avec ça je n'ose même plus sortir. Je suis sûre que Jenni m'aurait soutenu mais en même temps je ne serais pas comme ça si elle était toujours là. Je l'aime et rien que d'entendre son prénom, me rendre sur sa tombe me frissonne et m'engloutit en plus plus dans les ténèbres. C'est pour cela que je n'ai pas voulu parler à son enterrement officiel ... Non ! Ne dîtes rien, je sais ce que vous allez dire et je m'en fout royalement comme un chien devant une balle sentant le chat mouillé faîte de léopard. Merci quand même de m'avoir ouvert les yeux sur l'inutilité des psychologue de mes deux que l'on peut trouver dans les quartiers dorés de New York et ... Bonne journée à vous aussi.

COMMENT TU T'APPELLES.
Marion.
C'EST QUOI TON ÂGE?
Dix mil neuf ans wtf?
LE GROUPE DE TON PERSO?
she was like my best friend.
COMMENT CONNAIS-TU SSAWI?
par des jeunes gens
QU'EN PENSES-TU?
IL CLAQUE LES FILLES !
POUR FINIR ON VOUDRAIS JUSTE LE CODE DU RÈGLEMENT
The DJ got us fallin' in love again