© CRISTALLINE

Bleeker Sloane-Lloyd, c'est ainsi que je me prénomme. On me surnomme le plus souvent SL ou Ane. Bleeker est un héritage de ma mère, qui nous a quitté il y a presque trois ans, lorsque je débutais une vie active. Je n'ai bel et bien pas connu mon père, celui-ci a abandonné ma mère lors de sa grossesse disait-elle. Il a voulu me rencontrer une fois, j'ai réfusé. A présent, j'ai l'hésitation à essayer de le retrouver, malgré le fait que je n'ai aucune trace qui pourrait m'aider, enfin mis-à-part son prénom: Lloyd. Je suis fille unique, ma mère n'a jamais souhaité se remettre en ménage suite à ma naissance. Je suis née à New-York, un treize novembre, il y a bientôt vingt-deux ans. Je suis américaine, avec quelques origines qui sont: anglaise, soit disant de mon père et grecque de ma tendre et défunte mère. A présent, je suis entrée dans la vie active, en tant qu'organisatrice d'événements, tels que les mariages, les anniversaires et diverses fêtes possibles. Mon statut est pour le moment célibataire. Des relations amoureuses, j'en ai pas eu des tas. Quelques-unes qui ont une durée plus ou moins longues. Je ne suis pas une adepte des relations d'un soir, à vrai dire je n'en ai jamais eu. Entre les tromperies, les mensonges, et l'infidélité, l'amour j'ai laissé tomber. ❀ Avatars: Nina Dobrev.

COMMENT TU T'APPELLES (pseudo ou prénom au choix). Faithfully ou Caroline, comme tu préfères.
C'EST QUOI TON ÂGE? 123 années.
LE GROUPE DE TON PERSO JENNY-WHO? OH! THE DEAD GIRL!
COMMENT CONNAIS-TU SSAWI? Par Bazzart.
QU'EN PENSES-TU? Bordel de chez bordel, ce forum est une petite merveille. Je félicite les administratrices qui ont vraiment géré là.
POUR FINIR ON VOUDRAIS JUSTE LE CODE DU RÈGLEMENT The DJ got us fallin' in love again.

a window to the past.

« Il faut qu'on parle Sloane-Lloyd. » Une mère. Zoey. Une enfant. Sloane-Lloyd. Ce jour-là, lorsque Zoey employait le prénom de sa fille dans son intégralité, cela n'indiquait rien de bon. L'ambiance au sein de la pièce était tenue, l'enfant n'osait émettre un bruit. Elle apprendrait la discussion. Celle-ci s'installait sur le canapé du séjour, balançant ses pieds qui ne touchaient pas le sol. Ses mains soigneusement croisés sur ses jambes, elle levait le regard en direction de sa mère, en signe d'écoute. « Il souhaite te rencontrer. Tu n'es pas obligée de dire oui, c'est seulement si tu en as envie, Ane. » Ce 'il' indiquait le père de la jeune enfant. Un père absent depuis la grossesse de Zoey. Il a mis huit années avant de décider de voir son enfant. Elle ignorait tout de lui, ses goûts, ses préférences, ses qualités, ses défauts, sauf son prénom que sa mère avait pris le choix de l'intégrer dans son prénom: Lloyd. Quelques minutes s'écoulèrent avant la réponse de Sloane, un signe négatif de la tête simplement. Aucun mot ne venait se mêler à la discussion de la part de celle-ci. Que répondre ? Elle n’avait peut-être que huit ans, une jeune enfant, mais elle comprenait beaucoup de choses. Combien à cet instant, ce fut difficile de lui demander si elle voulait revoir son paternel. Ane connaissait sa mère par cœur, comme Zoey connaissait sa fille. Elle en avait toujours voulu à Lloyd d’être parti, de ne pas avoir été présent lors de sa grossesse, de son accouchement, des premières nuits de sa fille, de ses premiers mots, de ses premiers pas. Pourtant, elle lui avait toujours dit qu’il pourrait voir sa fille. Une grande gentillesse, mais aujourd’hui c’était Sloane qui ne désirait pas le voir. Zoey fit un signe de la tête, désignant le fait qu'elle pouvait retourner à ses occupations. Celle-ci se levait donc du canapé, frottant de ses mains sa robe pour remettre celle-ci en place. Une longue chevelure tombait sur ses épaules, avec un teint plutôt clair. Elle ressemblait à une de ses poupées au visage angélique. Une jolie allure, les cheveux correctement déposés le long de son dos et sur ses épaules, une tenue assortie dans les moindre détails. Puis, les années sont passées. Elle eut des dix-neuf ans, tout venait à s'enchaîner. Le départ de sa mère, la maladie l'emporta. Zoey avait toujours été malade, des problèmes de santé qui ont terminé par lui coûter la vie. Ane ignore comment, mais elle était préparée à ce départ, alors qu'elle n'était pas attendue à ce qu'un vingt-six décembre suivant Noël, sa mère allait les quitter, s'endormant pour ne plus jamais se réveiller. Pour la jeune adulte, il n'y avait plus de doute, les malheurs s'enchaînaient. Elle se retrouvait seule, dans l’espoir de retrouver peut-être son père, malgré le fait qu’elle n’ait aucune trace. Trois ans qu’elle est seule, que chaque jour l’absence de sa mère est pesante.

Le premier amour. Son premier amour. Sa première fois. Byron-Graham. Ane ressentait ce sentiment pour une première et unique fois. Ce sentiment d'affection et d'attachement. Une relation passionnée qui pourtant se terminait dans des circonstances plutôt surprenante. C'est un soir, après un temps de relation assez sérieuse que Sloane se sentait prête à franchir le pas avec Byron. Quand celle-ci parlait de lui, tout était rose. Elle l'idolâtrait, et lui porter une grande dévotion. Il incarnait le petit-ami parfait, jusqu'à ce soir-là. Il l'avait convié chez lui, pour une soirée habituelle. Byron et Sloane avait souvent pris l'habitude de se rendre chez l'un ou chez l'autre pour passer la nuit ensemble, sans que rien ne se passe. Il lui avait toujours dit qu'il attendrait qu'elle soit prête. Elle l'était enfin, cette nuit serait celle de Sloane et Byron. Ses lèvres étaient alors posées sur celles de son petit-amie, lorsqu’elle déposait la paume de ses mains sur les joues de celui-ci en devenant de plus en plus entreprenante. Il se détachait de l’étreinte de celui-ci, pour lui transmettre cette expression, qui voulait dire: Tu es certaine de vouloir le faire ? « Je suis prête Byron. » Un petit sourire se dessinait sur ses lèvres, suivi d'un rire nerveux. Ane allait passer un assez grand palier, sa première fois avec le garçon dont elle était follement amoureuse. Peut-être trop d'ailleurs. Les étapes s'enchaînèrent très vite, la nuit aussi. Réveillée par les rayons de soleil qui traversait la fênetre, Sloane pouvait découvrir son lit vide. Il n'y avait pas une trace de Byron dans sa chambre. Une blague ? Ou bien en parfait gentleman il allait revenir dans sa chambre, une poche de croissants dans les mains. En réalité, ce matin il ne revint pas, il ne revint jamais d'ailleurs. Des tonnes d'appels, de nombreux messages, il ne donnait plus signe de vie, aucune nouvelle. Avait-elle fait quelque chose de mal pour qu'il s'en aille sans donner une explication ? Le bras autour du cou d'une autre demoiselle lui fit comprendre qu'il était passé à autre chose. En travers, c'est ainsi que Ane l'a pris. Des explications, il ne lui a jamais donné, malgré les nombreuses demandes de la jeune femme, ses questions sont restées sans réponse.
« Tiens, si j'avais su que je te croiserais ici, je me serais passée de venir. » Débutait Ane en tombant nez-à-nez avec la personne qui fut son premier amour. Elle se trouvait au Starbucks Coffee, installée au comptoir de celui-ci, où elle buvait tranquillement son café, avant que cet homme se pointe à ses côtés. Depuis quelques temps, ils n'évitaient plus, mais se crêper le chignon. Sloane ne pouvait s'empêcher de remettre sur le tapis son comportement, en lui lançant des pics. Toute personne qui connait Byron sait qu'il sera obligé de renvoyer la pareille, il fait de même, en tapant dans les points sensibles qu'il connait de la jeune femme. « Sloane.. je suis aussi ravie de te voir. » Il avait un de ses sourires triomphant qui venait irriter Sloane-Lloyd. Elle bouillait, le café entre ses mains, sa seule envie était de lui jeter au visage. Malgré les années passées, elle a gardé sa rancune envers celui-ci. Il est clair qu'elle n'a toujours pas digéré le fait qu'il est mis fin à leur relation sans prévenir Ane. Il avait un grand culot, et un charme fou. « Tu n'es pas avec une tes potiches Graham ? » Elle voulait l'énerver, elle commençait en l'appelant Graham, pour la simple raison qu'il détestait cela. Elle joignait ses lèvres à son café, où un sourire moqueur se laissait voir. Simplement, elle devait s'attendre au fait qu'il n'en resterait pas là. Il avait trop de fierté pour se laisser vaincre. « Avec elles, je m'amuse au moins au lit Bleeker. » Ses paroles faisaient disparaître son sourire et lui fit foncer les sourcils. Cette nuit, où elle a franchi le pas avec Byron, elle a toujours pensé qu'elle n'était pas à la hauteur, il ne faisait que lui approuver sa pensée. Buvant d'un trait son café, elle se levait de son tabouret, tout en enfilant son manteau, et attrapant son sac, et saluait à sa façon le jeune homme. « Merci pour le café Graham. » Elle avait haussé le ton assez fort pour que le serveur puisse l'entendre, un sourire narquois, elle quittait le café.