I remember it well
The first time that I saw
Your head around the door
Cause mine stopped working

I remember it well
There was wet in your hair
I was stood in the stairs
And time stopped moving




BABOUCH

COMMENT TU T'APPELLES (pseudo ou prénom au choix). Cloé.
C'EST QUOI TON ÂGE? Dix-huit ans.
LE GROUPE DE TON PERSO Jenny Who ? Oh, The Dead Girl !
COMMENT CONNAIS-TU SSAWI? Bazzart.
QU'EN PENSES-TU? J'aime.
POUR FINIR ON VOUDRAIS JUSTE LE CODE DU RÈGLEMENT The DJ got us falling in love again.

PRIMPLE

Ce jour là, j'avais douze ans, j'étais tout simplement assise sur le canapé, quand je vis mon père rentrer en catastrophe dans la maison. « James, Liv, Reese ! Tout le monde dans la voiture ! Vite ! » Je me demandais pourquoi mon père était si brusque, je fermais le livre que j'étais en train de lire et me dirigeais vers la porte d'entrée. Mon grand frère et ma sœur y étaient déjà. J'ai tout de suite pensé à ma mère, enceinte de huit mois, elle n'était pas loin de devoir accoucher. Mon père démarra la voiture et c'est comme ça que nous nous sommes retrouvés à l'hôpital. Je ne savais pas pourquoi j'étais ici, mon père n'avait pas dit un mot lors du trajet. Il était assis, je me mis à côté de lui. « Papa, qu'est ce qu'il se passe ? » Il se tourna vers moi, soupirant doucement. « C'est Maman. Il y a eu des complications avec le bébé. Un problème avec je ne sais pas trop quoi, ça n'a pas l'air d'être trop grave. » Voilà ce qu'il me disait, j'avais du mal à le croire, il paressait beaucoup plus perturbé qu'il le disait. Quelques minutes plus tard, un médecin s'approcha de mon père, il voulait lui parler en privé. Lorsqu'il demanda à mon père de s'assoir, je compris tout de suite que quelque chose s'était mal déroulé. J'observais toute la scène à quelques mètres de là. Le médecin posa sa main sur l'épaule de mon père et le laissa là, anéanti. Il s'approcha de nous. « Bon. C'est difficile à dire mais je vais vous expliquer. Votre maman n'a pas tenu le coup, il y a eu de très grosses complications avec le bébé, et nous n'avons rien pu faire. Je suis désolé, allez vite voir votre papa. » C'est comme ça, avec ce manque de tact considérable que j'avais appris que ma mère venait de mourir. Ainsi que mon petit frère qui devait naître. Nous sommes rentrés, à quatre au lieu de cinq ou six. Les jours passèrent, et mon père sombra dans une dépression affreuse. Après quelques mois, nous nous en sommes finalement sorti, difficilement, mais nous avons réussi.


« Je suis rentré. » Je me retournais vers Israel, qui venait de franchir la porte. « Tu rentres tard, t'as passé une bonne journée ? » Il haussa les épaules. Triste scénario, le mari qui rentre au domicile familial, oui, c'est ce que cette situation laisse croire. Seulement, nous sommes tout, sauf ça. Nous sommes les meilleurs amis du monde, et figurez-vous que nous vivons ensemble. Une drôle de relation nous rassemble, nous sommes amis, mais, un peu plus que ça aussi. C'est compliqué à expliquer pour ma part, pas pour lui. Ce soir là, il était bien décidé à mettre cela au point, allez savoir pourquoi. Je me levais et me mis derrière lui, je lui déposais un baiser sur sa nuque, comme d'habitude. Je respirais son odeur, puis me retirais. C'était comme ça, parfois, on agissais comme un couple, comme si on était ensemble, se faire des bisous, se prendre la main dans la rue, c'était passager, mais ça arrivait. Je retournais à ma place alors qu'il enlevait sa cravate. « Pourquoi on fait ça ? » Je me retournais vers lui et fronçais les sourcils. « On fait quoi ? » Il soupira, puis s'approcha de moi. Il se frotta les yeux. « Toi et moi, qu'est ce qu'on est au juste ? Explique-moi parce que je pige plus là. » Je levais les yeux au ciel, c'était toujours la même chose. Je n'étais pas du genre à poser un nom sur notre relation, loin de là, alors que lui, voulait quelque chose de concret, couple ou pas couple. Seulement la plupart du temps, il le gardait pour lui, et agissait comme moi je le faisais, pourtant des fois, il craquait, et tout sortait. Je me levais une deuxième fois et m'approchais de lui, ma main vint se poser sur sa joue droite, je la caressais tout doucement, l'effleurant à peine. « Pourquoi tu veux absolument savoir ce qu'on est, vivons au jour le jour, faisons ce qu'on a envie, on verra bien où ça nous mènera. » Il m'observait, je détachais les boutons de sa chemise et fis glisser sa veste de costard par terre. Mes mains glissèrent dans son dos. « Reese, arrête, j'essaye d'avoir une conversation là. » Je le fixais, droit dans les yeux, stoppant mes mouvements. Israël me regardait, avec ses yeux noirs qui me faisaient tellement craquer. Il se mordait la lèvre, ne voulant pas craquer, essayant de céder à mes avances, mais c'était peine perdue. L'attraction et l'attirance qui étaient entre nous étaient bien trop puissantes pour les nier. Le silence se brisa sous ses lèvres qui se collèrent aux miennes. Ses deux mains vinrent se coller sur mes deux joues, il me fit reculer, m'attrapa et me posa sur le canapé. Il me dévorait des yeux, je faisais de même. Nous avons beau être amis depuis quelques années maintenant, notre attirance respective a toujours été intacte depuis le début. En moins de vingt secondes, nous étions sur le canapé, en train de faire ce que deux adultes consentants font lorsqu'ils s'entendent plutôt bien. Ce n'était pas ce qu'il voulait, pas comme ça. En ce qui me concerne, je me voilais la face. J'étais bien trop indépendante et trop fière pour assumer cette relation.