CHANCE. You know I dreamed about you.

chance julian emerson

PLAYED BY ROBERT PATTINSON

Je m'appelle Chance. La question bête est: en ai-je eu, de la chance? Je n'ai jamais su répondre. J'ai du en avoir à un moment de ma vie, mais en ce moment, on peut dire que je patauge. Ce prénom m'a été attribué par ma mère, je pense qu'elle a du prévoir que j'aurais besoin de chance, dans ma vie. Mon deuxième prénom me vient de mon père, Julian. Quand je peux éviter de le mentionner, je le fais, croyez-moi. C'est une longue histoire. Quand mon père nous a quittés, ma mère et moi, j'ai hérité du nom de famille de ma génitrice: Emerson Je suis né en Angleterre, un certain treize avril 1988. Je suis actuellement âgé de vingt-deux ans.

acte un: prelude.

Il existe en Angleterre une ville appelée Stevenage. C'est là bas que je suis né, le treize avril 1988. Mais je ne m'en souviens pas très bien. Quand mon père est devenu un avocat très réputé, il a ouvert un cabinet à Stevenage, a laissé son frère, lui aussi avocat, s'en occuper puis nous a emmenés, ma mère et moi, vivre à New York, dans le quartier très huppé de l'Upper East Side. Aujourd'hui, je vis toujours à New York mais dans l'Upper West Side et seulement avec ma mère. Je suis à l'université de Columbia. Comment est-ce possible d'aller dans une université aussi réputée tout en habitant un minuscule loft de l'Upper West Side? Pour l'université, c'est simple: j'ai eu une bourse. Extraordinaire, non? Je ne dirais pas ça. C'est un peu honteux. Comme si je n'avais pas assez d'argent pour aller dans une fac pareille.. En fait, c'est exactement ça. Je suis pauvre, enfin, disons, pas vraiment riche, c'est plus joli à dire. Il est loin, le temps où je mangeai mon dessert avec des cuillères en argent dans notre grand penthouse de l'Upper East Side! Maintenant, je pourris dans ce fameux loft. Le loft. Notre loft, à ma mère et moi. Mon père? Los Angeles. Avec sa nouvelle femme. La sœur de ma mère. Elle et mon père se sont rencontrés quand je suis venu m'installer à New York avec mes parents. Mon père est tombé raide dingue amoureux de ma tante et a divorcé avec ma mère. Le souci est que, mon père étant riche, ma mère n'a jamais travaillé et par conséquent jamais eu son propre argent. Quand ils étaient encore mariés, ma mère empruntait la carte bleue de mon père si elle voulait s'acheter quelque chose. Bref, mon père nous a abandonné, ma mère et moi, à New York, et est parti vivre à Los Angeles, avec ma tante. L.A. La cité des anges. Je t'en foutrai des anges, moi. J'adorai ma tante, quand j'étais gamin, même si je la voyais rarement. Voilà que je la déteste. Enfin, elle m'a quand même fait entrer dans la très sélecte Xavier High School For Boys. Un moyen de se faire pardonner pour tout ce que nous avons enduré, maman et moi, par sa faute? Peut-être. En tous cas, c'est dans cette école que j'ai rencontré Jennibelle.

acte deux: jennibelle.

À Central Park, j'avais fini par me trouver un banc rien que pour moi, dans un coin où les gens ne s'aventuraient pas vraiment. J'étais planqué sous les arbres, à l'ombre. Les gens ne pouvaient pratiquement pas me voir mais moi, je les voyais. Je les observais, tous ces gosses de riches qui venaient bronzer après les cours. Et je les enviais. J'étais particulièrement intéressé par une certaine Jennibelle Leavenworth, et je pense que je n'étais pas le seul mec dans ce cas. J'avais entendu dire que c'était une véritable garce avec les gens qui n'étaient pas Briseis Charleston, Rainee Emerson ou Seven Rosebury, mais j'étais persuadé que ce n'était pas le cas, en tous cas si elle était comme ça, c'est qu'il y avait une raison. C'était surement une fille qui avait très peu confiance en elle et qui s'amusait à rabaisser les autres pour se sentir plus assurée. Elle me fascinait. Bien entendu, je savais que moi, je ne l'intéressait pas. Ou du moins, mon compte en banque ne l'intéressait pas. J'étais très loin de la vérité. Parce qu'un jour, figurez-vous que la belle s'est ramenée et a tapé la discute. Comme je suis plutôt un bon élève, j'ai au début cru qu'elle souhaitait que je lui fasse ses devoirs, comme il m'est déjà arrivé de le faire (c'est la seule raison qui pousse les filles, et même les garçons, à venir me parler, sinon, je n'ai quasiment aucun amis). Même pas. Au début de notre "histoire" (c'est comme ça que nous allons l'appeler), je n'y croyais pas, et chaque fois qu'elle gloussait à mes misérables blagues, je béais d'ébahissement, je me sentais paumé, je me demandais si je ne rêvais pas. Nous étions trop différents pour que je lui plaise réellement. Elle était populaire, riche, belle, admirée, bref, le contraire de moi, le loser de service qui fait les devoirs des jolies et riches jeunes filles. On ne peut pas dire qu'on sortait vraiment ensembles, à proprement parlé, mais elle trainait beaucoup avec moi, et un jour j'ai même eu l'extrême et immense honneur de manger avec elle, tout seul, sans ses copines, bien que je n'aurais pas rouspété contre le fait d'avoir ces quatre déesses rien que pour moi. Mais comme ça devenait de plus en plus sérieux, j'ai fini par y croire à cent pour cent. Le problème, c'est que plus on est haut, plus la chute est longue.

acte trois: briseis.

Par la suite, je n'ai pas eu de vraies histoires d'amour. D'ailleurs quand on y réfléchit, je n'ai jamais eu une vraie histoire, puisque la notre, à Jennibelle et moi, était bidon. Je n'ai même pas eu d'histoire d'amitié, c'est pour dire. Je n'intéresse plus personne désormais. Hormis Briseis, peut-être? Et encore. Il est loin, le temps où elle venait s'assoir sur le banc avec moi pour discuter de la pluie et du beau temps. C'était avant la disparition de Jenni. Depuis, Briseis a totalement changé. Venir me parler? Ça ne lui a jamais effleuré l'esprit. Pourtant, fut un temps où elle adorait papoter avec moi de tout, ou même de rien. Quand j'y repense, je me déteste. À cette époque, l'époque où Briseis était encore Briseis, et pas une pâle copie de Jennibelle, à cette époque, moi, j'aimais Jennibelle. Si je m'étais alors rendu compte que Bryce était plus saine pour moi que J., rien de tout ça ne serait jamais arrivé. Briseis aurait changé, surement, comme elle l'a fait, mais elle ne m'aurait peut-être pas ignoré, nous aurions pu sortir ensembles. Au lieu de ça, rien. Rien pour moi. Elle, elle n'a qu'à claquer des doigts, bien évidemment. Surtout maintenant qu'elle est devenue la nouvelle Jennibelle, garce, manipulatrice, allumeuse, bref, changée. Elle s'est transformée en véritable peste, elle mène Rainee et une Seven plutôt mal en point par le bout du nez, exactement comme le faisait Jen. Et, bien évidemment, pour elle, je n'existe plus. C'est tellement con. Le jour où je me suis rendu compte que je l'aimais, c'était trop tard, elle avait déjà changé. Je n'ai cependant pas cessé de l'aimer. Comme vous le savez peut-être, c'est une chose qui ne se contrôle pas. Quand Jennibelle et moi "étions ensembles", des fois, il arrivait que je me mette à penser qu'elle se payait ma tête, et dans ces cas-là, je la détestais, je la détestais de ma traiter comme ça, mais je l'aimais. C'est pareil, avec Briseis. Je l'aime.

Je sais même pas pourquoi j'ai pris un deuxième post, j'suis trop con.

MISCHIEVOUS R

On a le même nom de famille :P . Anyway tu gère en rob :o I love you

J'avais pas vu o: Merdacier, attends, Berkeley, c'était ça normalement (a) (JE SAIS (a))

HAAAAAAAAN TOÉ. J'te love plus que tu m'love.

Genre je crois pas du-tout I love you

Non mais moi je crois, oui.
MSN VIEUX CACA.

C'EST BON J'Y SUIS LÀ CACA MOU.

BEN HEUREUSEMENT, HEIN. ALLEZ FAIS MOI UNE FICHE DIGNE DE CE NOM.

OK CHEF. MAIS CE SERA PAS TRÈS LONG JE PENSE. JE VAIS MÊME COPIER/COLLER DES BOUTS DE LORENZO (y)

TA FICHE C'EST DU COULZ

J'ALLAIS TE LE DIRE.

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